Le jeune humoriste a remporté samedi dernier, la toute première édition du CASTEL LIVE COMEDY CLUB.
Un programme destiné à l’expression et à la révélation des jeunes humoristes camerounais diffusé sur la chaine canal2 international. Et pour cette année, l’émission a
vu 36 candidats au départ, puis 3 finalistes dont Boli BOLINGO, l’humoriste à la guitare et au rire singulier ; Annette de NJOKI et surtout notre grand gagnant Nana ARDO , cet homme à la poigne molle, à la voix douce et au regard fuyant, qui malgré ces caractères, a réussit à faire rire tout un publique.
« Vous fîtes ce que vous putes », voila peut être la désormais célèbre phrase qui restera collée au front de ce jeune talentueux, qui tout au long de ces 10 semaines de compétition a su convaincre le jury composé du Président TCHOP TCHOP ; Susanne KALLA LOBE ; Daniel NDO et surtout le publique. Il remporte ainsi son prix de ‘‘révélation comique’’ avec une note de 143,5/160 soit 55/60 pour le jury et 88,5/100 pour le publique.
BIOGRAPHIE
De son vrai nom Nana Isamaïla, le jeune humoriste est Né en 1985 à Awa vers Ngaoundéré. Tout jeune, ses parents lui inculque déjà la réserve comme étant une valeur et un mode de vie. Pour se dépouiller de sa timidité maladive, il pratique le Yoga avant chaque prestation.
Conseiller de jeunesse et d’animation en service depuis quelques mois à la délégation régionale de la Jeunesse pour le Centre, Nana Ardo a remporté en 2010 le prix Jean Michel Kankan, du nom de son modèle, au festival Yaoundé fou rire.
« Le justicier » c’est le titre de son dernier sketch. Un sketch qui lui a ainsi permis de se démarquer tout au long du dernier Castel Live comedy club. A nos confrères de mboa mblog il définit sa création comme un mélange de théâtre, de conte et d’humour. Parce que dit t-il « c’est le style qui fait l’art », il entend ainsi se démarquer de « l’imitation et de la bouffonnerie » qu’il déplore chez la majorité de ceux qui prétendent faire de l’humour au Cameroun.
L’artiste compte deux autres créations dont ‘‘Nous sommes tous intelligents’’ depuis 2007 et ’’ Le 15è viol’’ depuis 2008. Son humour, il le considère comme une arme avec laquelle il tire sur les maux sociaux. « Je suis un éveilleur de consciences. Mais je me contente de pointer du doigt un problème qui existe, car, je n’ai pas le pouvoir politique de changer les choses » explique t-il à nos confères.