Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux le mercredi 7 octobre 2020, le ministre d’Etat, ministre de l’enseignement supérieur, chancelier des ordres académiques, le professeur Jacques Fame Ndongo répond au professeur Achille Mbembe après sa sortie relayée sur ce site.
Tout est parti du texte d’Achille Mbembe, dans lequel l’éminent universitaire appelle au rassemblement de la diaspora de tous les bords pour libérer le Cameroun. Cette sortie n’a pas visiblement plu à son collègue universitaire et professeur émérite des universités camerounaises Jacques Fame Ndongo qui a réagi quelques heures après.
Dans sa réaction, Jaques Fame Ndongo estime que la sortie de l’icône des sciences sociales en Afrique et dans le monde ne cadre pas avec le temps. « Le point de vue de M. Mbembe est anachronique : Libère-t-on un peuple qui est libéré depuis le 1erjanvier 1960 (indépendance du Cameroun d’expression française) et le 1eroctobre 1961 (Indépendance du Cameroun d’expression anglaise et réunification avec le Cameroun d’expression française) ? Quant à la parole et au paysage politique, ils ont été libérés avec les lois du 19 décembre 1990 promulguées par le Président Paul Biya… » écrit le ministre Jacques Fame Ndongo.
À travers cette sortie, le Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC et Chef de la délégation permanente régionale pour le Sud ouvre ainsi un autre front de lutte contre tous ceux qui appellent à la libération du Cameroun. Depuis quelques, il mène une guerre épistolaire contre le MRC et son leader qui appellent au départ de Paul Biya.
Même le professeur Mathias Eric Owona a aussi réagi à la sortie d’Achille Mbembé. « C’est chaud devant !!! », pour emprunter le jargon populaire entre l’élite intellectuelle du pays au sujet de la crise sociopolitique qui règne au Cameroun. Un véritable choc des idées…
Ci-dessous, Texte complet du cadre du RDPC