Arrêtée depuis les marches du 26 janvier à Bafoussam dans l’Ouest du Cameroun et incarcérée à Yaoundé, la militante du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) Valery Tchakui, dit être prête à accepter la peine capitale pour sa fidélité aux idéaux de la « Renaissance » qu’elle défend.
« Nous restons fortes. Le combat continue. Rien ni personne ne nous fera changer de cap. Les dés sont jetés et Dieu agira.
Je ne pleure pas car je ne regrette rien. Je n’ai rien fait contre ma patrie, bien au contraire. Alors si un (e) ami (e) m’aime, qu’il (elle) me voie en #mathyrs, en #combattante et #gagnante pour ma #Nation.
Maltraitée et torturée pour la libération du Cameroun, moi, #Valery Tchakui, je gagne plutôt en force. Même aux poteaux de la pendaison pour la peine capitale dont on veut me coller, je dirais toujours #non à la #guerre et #oui à la #paix pour la #Renaissance du Cameroun.
Merci », a-t-elle fait publier à un de ses proches ce 08 mars 2019, journée de défense des Droits de la Femme.
Après 48 jours de détention à Yaoundé, Valéry se dit plus déterminée que jamais à poursuivre la lutte pour la justice et la pax au Cameroun, rappelant qu’elle n’est plus prête à se taire devant les violation des droits et libertés.
« A côté de Valéry (avec le bateau rouge), se tient Isabelle Membot (en noir). Avec Isabelle, nous avons manifesté à Genève et à Berne en Suisse. En séjour à Bafoussam le 26 janvier 2019, elle a rejoint les compagnons de lutte sur le terrain, s’est faite arrêter et toutes deux déportées à Nkondegui depuis le 28 janvier 2019. », Nous détaille une des leurs depuis la Suisse, qui leur rend au passage « un vibrant hommage ».