Selon certaines informations, ce riz aurait été refoulé par la République démocratique du Congo en raison de problèmes sanitaires. Le préfet révèle des incohérences dans la procédure, notant que les procès-verbaux d’inspection phytosanitaire ont été signés avant l’arrivée du navire transportant la cargaison. Il exige des explications sur les raisons pour lesquelles le riz a été autorisé à quitter le port sans analyse préalable.
« Cette denrée en provenance de Nanjing en Chine serait impropre à la consommation humaine et qu’elle aurait fait l’objet de refoulement de la République démocratique du Congo en octobre dernier, pour avoir causé des morts à Kinshasa. D’après un article de nos confrères d’Okapinews (RDC) paru le 2 novembre 2023, « des commerçants qui avaient déjà acheté ces sacs de riz à partir de la ville de Boma à des prix sans concurrents, soit 5$ qui équivaut à 12 500 Fc le sac, les uns, et 10$ synonyme de 25 000 FCFA le sac, les autres, ont jugé bon, pour ne pas perdre l’argent dépensé, d’aller avec leurs marchandises dans lesdits villages où ils ont fait leurs affaires. Les pauvres paysans qui n’avaient aucune information sur la mauvaise qualité de ce riz, n’ont pas hésité un seul instant à l’acheter à 30 000 FCFA voire à 40 000 FCFA le sac en vue de se faire des réserves en cette période proche des fêtes de la nativité et du nouvel an. Alors que présentement sur le marché de la province du Kongo Central, le sac de riz se vend à 65 000 voire 68 000 Fcfa », peut-on encore lire. De plus, Nouhou Bello reste curieux du fait qu’il « a été constaté que les procès-verbaux d’inspection phytosanitaire à l’importation ont été signés les 8 et 9 novembre 2023, alors que le navire transportant cette cargaison a accosté au port le 12 novembre 2023 « .
Risques pour la santé publique
Les autorités camerounaises expriment leur inquiétude quant aux risques pour la santé publique si le riz est confirmé comme impropre à la consommation. Des mesures sont envisagées pour empêcher la vente du produit sur le marché. Cette affaire n’est pas sans rappler un précédent incident impliquant des sirops et médicaments du laboratoire « Fraken », contaminés par des quantités inacceptables de diéthylèneglycol.