Ils doivent répondre des faits de vandalisme posés lors des opérations de renouvellement de organes de base de leur parti.
Nombreux étaient des hommes politiques et membre de la société civile qui se demandaient déjà si le pays était devenu la cour du roi Pétaud au vu des actes répréhensibles posés à travers le territoire, par des militants du Rdpc à l’occasion des opérations de renouvellement de organes de base de leur parti.
Les autorités compétentes viennent de frapper du poing sur la table en mettant aux arrêts, 12 de ces partisans de la violence qui doivent répondre entre autre, des faits vandalisme devant le Tribunal militaire.
En l’espace d’une dizaine de jours, le camarades de parti du président Paul Biya ont fait parler d’eux-mêmes en mal, tout simplement à la quête du positionnement.
A Bengbis dans le Sud, la résident du sous-préfet a été incendiée. A Bagangté dans la région de l’Ouest, tout a été vandalisé à la maison de parti. A Kon-Yambetta dans le département du Mbam-et-Inoubou, région du Centre, des conseillers municipaux avaient barricadé la route. Il avait fallu l’intervention de l’autorité administrative et des hommes en tenue pour les ramener à la raison. Toujours dans le même département et cette fois-ci à Deuk, un mort et un blessé grave ont été enregistrés.
A Elig-Mfomo dans le département de la Lekié, région du Centre un militant du Rdpc a carrément pointé son arme à feu sur son adversaire. Les cas d’altercation physique et verbale, il y en a à profusion.