Le Pcrn doublement frappé dans la région du Sud. Les activités de la célébration de la 52e édition de la Fête nationale de l’Unité se dérouleront le 20 mai prochain, sans les militants du Parti national pour la réconciliation nationale (PCRN) à Campo et à Lolodorf. Ainsi en ont décidé les Sous-préfets des arrondissements respectifs dans deux correspondances adressées chacune au responsable local du parti.
Au motif de sa décision, le sous-préfet de Campo évoque les dissensions internes au sein de la formation politique.
« Tout en saluant votre participation active aux réunions préparatoires du défilé civil des Partis Politiques dans le cadre de la célébration de la 52º édition de la fête de l’Unité à Campo, J’ai l’honneur de vous faire connaitre que votre parti ne pourra plus prendre part audit défilé en raison des dissensions internes, susceptibles de perturber l’environnement des festivités », écrit le Sous-prefet de Campo.
PCRN : Le coup de Lolodorf
Pour le même parti en effet, une autre interdiction de participer aux activités de la célébration de l’Unité nationale le 20 mai prochain. Celle-ci est du Sous-prefet de l’arrondissement de Lolodorf. L’autorité administrative evoque lui aussi « des dissensions profondes concernant le leadership » et les « impératifs du bon ordre public ».
Cette nouvelle série d’interdictions de participation au défilé du 20 mai qui frappe le PCRN dans la région du Sud intervient après celle prise par le préfet du département du Mfoundi, dans la région du Centre. Des frappes des autorités administratives qui elles-mêmes interviennent dans un contexte de lutte de leadership ouverte entre l’honorable Cabral Libii et Robert Kona.
Dans une correspondance, le ministre de l’administration territoriale a confirmé au directeur général de Elecam que Robert Kona, président fondateur, comme mandataire du Pcrn.