C’est une initiative de l’Organisation des Nations Unies par sa branche agro-alimentaire, la FAO (Food and Agriculture Organisation), qui a voulu rendre hommage à ce valeureux métier.
Le 20 octobre est une date importante dans le calendrier de l’ONU. L’on célèbre plusieurs journées parmi lesquelles: la journée de la statistique, la journée du squash (sport de raquette entièrement entouré de murs), la journée pour la résolution des conflits et celle de l’ostéoporose (maladie caractérisée par une perte de résistance des os et une détérioration de la micro-architecture du squelette). La cuisine fait également partie de ce mouvement que l’on célèbre ce jeudi 20 octobre. Même si le métier de cuisinier n’est pas encore très sollicité au Cameroun comme ceux de médecin ou de comptable, il n’en demeure pas moins qu’il est utile et capital pour ce pays qui ambitionne l’autosuffisance alimentaire.
C’est le 20 octobre 2004 que l’ONU a officiellement consacré la journée internationale des cuisiniers. Les objectifs assignés étaient alors de susciter une reconnaissance du métier de chef cuisinier, en les impliquant dans des évènements caritatifs ou d démonstrations culinaires. « International chefs day », c’est le nom originel de cette journée qui est aujourd’hui mise en avant par la fédération mondiale des sociétés de cuisiniers (WACS). En dédiant cette journée au métier de chef cuisinier, l’organisation supranationale a surtout voulu attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de prendre en compte cette activité qui se préoccupe du bien-être alimentaire des peuples.
On ne le dit pas assez souvent, le métier de chef cuisinier fait partie des activités d’avenir pour la planète entière. C’est le maître à jouer dans une cuisine et donc le garant de la santé alimentaire des citoyens. Seul ou chef d’une brigade de cuisiniers, il opère derrière les fourneaux et se charge de la réalisation des plats à servir en salle. C’est lui qui imagine les plats proposés à la carte, en fonction de ses goûts. Il est également le garant de la réputation d’un établissement de restauration et encadre généralement une équipe qui doit l’aider à mener à bien son travail. « C’est un métier très difficile parce qu’il nous confronte avec des clients souvent insatiables. Nous avons la responsabilité de trouver l’équilibre entre notre imagination et les désirs généraux », c’est ce que déclarait un propriétaire d’un hôtel inscrit sur la plateforme Jumia Travel lors d’une interview à un magazine web. Cette assertion qui soulève la problématique de la responsabilité sociale du cuisinier, est soutenue par monsieur Béranger qui déclarait en 2015 que : « Une insatisfaction peut déstabiliser votre réputation. Il faut être très méticuleux dans chaque détail ».
Il est très difficile de mesurer l’impact de cette activité dans l’économie camerounaise. Mais Au-delà des nombreux évènements qui mettent en avant cette activité au pays, On dénombre également plusieurs établissements de formation qui délivre de centaines de diplômes chaque année au pays. On peut également remarquer la présence d’établissements de restauration un peu partout dans le pays avec une forte concentration à Yaoundé et à Douala, les 2 principales métropoles du pays.
Une gangrène règne cependant dans ce secteur pourtant porteur : la faiblesse des salaires qui est souvent décriée par l’ensemble de la communauté qui forme cette activité au pays.