À quelques semaines du premier coup de pédale de la 21ème borne du Grand Prix Cycliste Chantal Biya, la Fédération camerounaise de cyclisme a tenu sa première réunion d’évaluation préparatoire le 17 septembre dernier en son siège sis à Anguissa, Yaoundé, Cameroun.
Au cours de ces travaux qui ont durée prêt de 1h30mn, six points étaient inscrits à l’ordre du jour parmi lesquels : le mot introductif du président de la fédération camerounaise de cyclisme, l’état des préparatifs du grand prix Chantal Biya édition 2021, les échanges des différentes commissions ainsi que des recommandations.
A l’issue des travaux, le Directeur technique national s’est exprimé sur l’état des préparatifs aussi bien pour ce qui est des coureurs que du comité d’organisation lui-même.
« Je vous dirai qu’à la fin du tour du Cameroun, deux circuits ont été proposés au président de la fédération, il en a choisi un. Celui dont le départ sera donné à Baganté. Je vous dirai que le circuit de Baganté qui est la 1ère étape, la 2ème étape Bafia-Ntui, la 3ème étape Yaoundé-Ebolowa-Nkolandom, la 4ème étape Zoetele-Mkpwang-Meyomessala, la 5ème étape Sangmelima-Yaoundé. Toutes ces cinq étapes, on a eu à les passer au peigne fin à tel enseigne qu’on aura plus d’ambiguïté dans ces dernières à une condition, que la nature fasse autre chose. Par exemple, qu’un pont se casse quelque part à moins quelques jours de la compétition, en ce moment-là, on aura des problèmes pour pouvoir dévier l’itinéraire », a expliqué le directeur technique national de la Fédération camerounaise de cyclisme.
« Le critorium de Baganté est celui qui sera assez difficile dans la mesure où nous avons un côté à l’intérieur du centre de la ville qui a un faux plat descendant de prêt de 04 km et quand on sort de la nationale à partir du pont Banecane, on remonte jusqu’au niveau du grand carrefour où nous n’avons qu’un embranchement qui va à Foumbot donc ça monte ; c’est un faux plat montant à telle enseigne que, lorsqu’un coureur doit monter un faux plat une fois, ce n’est pas facile pour lui donc, ce circuit est beaucoup plus difficile qu’on ne le croit parce que les gens qui vont à Bagangté se disent que ce n’est pas une côte, une descente, mais techniquement ça fait mal », a poursuivi Joseph Evouna.