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66 femmes assassinées par leurs conjoints au Cameroun, en 2024

En 2024 au Cameroun, pas moins de 66 femmes ont trouvé la mort sous les coups de leurs conjoints, tandis que plus d’une centaine d’autres ont dû être hospitalisées. Ces chiffres alarmants ont été révélés lors de la clôture de la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions, ce jeudi à Yaoundé.

Assissinats de femmes au Cameroun
Illustration : Un corps retrouvé sans vie - DR

Le fléau des féminicides continue de gagner du terrain au Cameroun. Selon les chiffres dévoilés par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors de la clôture de la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions, ce sont 66 femmes qui ont perdu la vie sous les coups de leurs conjoints en 2024. A ce chiffre alarmant qui témoigne de l’urgence d’agir, il faut ajouter près de 107 femmes hospitalisées suite aux violences et aux sévices administrés par des partenaires conjugaux.

Pour le ministre de l’administration territoriale qui a vigoureusement dénoncé ces actes criminels ainsi que leurs complicités, l’Etat ne saurait rester bras croisés. Paul Atanga Nji a donc promis la rudesse de la loi aux auteurs de ces barbaries.

Le grand banditisme

Par ailleurs, s’adressant aux patrons de région à qui il a prescrit vigilance et fermeté, le super Chef de terre a aussi prescrit le renforcement de la traque des bandits de grand chemin qui agressent partout dans nos villes, la lutte contre la criminalité urbaine et interurbaine, le suivi de la bonne exécution des projets de développement et le renforcement du renseignement prévisionnel, entre autres.

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ONG, Associations, Eglises de réveil

Paul Atanga Nji n’a pas loupé ses « amis » de ces derniers temps ! Il a invité les associations et ONG qui évoluent dans le noir à se conformer à la loi dans de brefs délais, sinon elles seront tout simplement mises à la touche.

Pour les églises du réveil qui pullulent sans autorisation dans les sous-quartiers, il donne jusqu’au 20 février pour se conformer aux textes régissant leur activité.

Souvent indexé comme « un pourfendeur des libertés et droits humains », le MINAT réaffirmé que toutes ces mesures n’ont pas caractère à restreindre les libertés publiques chères au Chef de l’État Paul Biya, mais sont désormais là pour encadrer le respect des institutions de la République, de l’autorité de l’État, du maintien de l’ordre public afin de maintenir le Cameroun dans la paix aujourd’hui et demain.

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