Avant la sortie de la série « NGOUNG YOK », le réalisateur Simplis Kouamou de son nom d’artiste « Evènement » répond à quelques questions pour évoquer la genèse de la série, mais aussi les différentes étapes de sa réalisation, ainsi que les difficultés.
Lebledparle.com : Bonjour monsieur Simplis Kouamou, pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Simplis Kouamou : Merci je suis simplis kouamou artiste cinéaste camerounais enregistré au ministère des arts et de la culture délégation Régionale du littoral sous le nn° 229/AA/RL/DRAC/LT.
Pouvez-vous nous parler des films ou séries que tu as réalisé jusqu’à maintenant ?
Simplis Kouamou : j’ai déjà réalisé 4 longs métrages (Double trahison, La lettre a mon meilleur ami, Bouteille fatale, Un 8 mars) et un court métrage (Vengeance injuste) qui attirent l’attention de tous sur les faits de société.
Venons-en à la série que vous en train de réaliser en ce moment. Comment l’idée de cette série s’est-elle développée ?
Simplis Kouamou : C’est une observation personnelle qui me fait très mal. La vie après le baccalauréat. Tous les jeunes ne rêvent qu’à l’Europe. Je veux montrer à travers cette série que le paradis est chez soi. Il suffit juste de s’auto employer et travailler dur pour ne rien envié aux autres.
C’est une série de 26 épisodes, mais pour le moment vous n’avez réalisé que 5 épisodes. Vous avez déjà reçu l’accord d’intention de diffusion par la chaine de télévision Canal 2 international, je précise depuis le mois d’août. Cinq mois après la série n’est pas encore diffusé. Qu’est ce qui coince depuis tout ce temps ?
Simplis Kouamou : En principe je n’étais pas seul au départ. Mes partenaires m’ont lâché en courts de chemin. Ils m’avaient demandé de commencer pour qu’ils interviennent après. Vu la pertinence du sujet je me suis lancé aveuglément et voilà le résultat. Je profite de l’occasion pour lancer un appel aux potentiels soutien ou sponsor ou partenaire ou coproducteur ou mécène pour l’accompagner dans la réalisation du projet.
Comment fait-on un film sans budget ?
Simplis Kouamou : Non j’ai fait un budget au départ et nous sommes tombés d’accord avant.
Quelles démarches avez-vous entreprit pour vous faire accompagner dans la finition du film ?
Simplis Kouamou : J’ai déposé des demandes de soutien et de sponsoring dans plusieurs entreprises accompagné du DVD des 5 premiers épisodes y compris le budget de la série mais sans suite favorable. Je me suis même rapproché même des amis et connaissance sans oublier les membres de ma familles.
Pensez-vous que le cinéma en contexte camerounais nourrit son homme ?
Simplis Kouamou : Je dis sans risque de me tromper que oui. Mais il faut faire un film de bonne qualité et qui respecte les règles de l’art.
Une dernière question pour sortir. Quels sont vos projets ?
Simplis Kouamou : J’ai encore beaucoup de projets sous la main qui n’attendent qu’à être réalisé. Mais pour le moment ce qui me tient à cœur c’est cette série qu’il me faut achever le plutôt possible.
Merci d’avoir répondu à nos questions.
Simplis Kouamou : C’est moi qui vous remercie.
Propos recueillis par Chancelin WABO