Depuis quelques jours, je suis interpellé par des journalistes de sports étrangers qui me posent la même question : « Martin tu as un problème avec les journalistes sportifs camerounais « ?
Au départ j’étais surpris. Comment aurais-je des problèmes avec des gens que j’emploie ? Après ils m’ont expliqué. À la réunion de la confédération de la presse sportive africaine il ya quelques jours au Maroc, il a été proposé la création d’un comité scientifique composé des Journalistes de sport de référence, pour apporter un peu d’oxygène au mouvement. Des confrères étrangers ont proposé mon nom…Et Boum! Levée de boucliers des journalistes camerounais présents, chantant en choeur » On ne veut pas de lui ». Médusés, les autres ne comprenaient rien. Alors ce matin, j’ai décidé d’en parler pour leur dire deux ou trois choses…
1- Je ne suis pas devenu Martin Camus MIMB en assistant aux réunions des associations de la presse sportive en Afrique ou ailleurs…
2- Le footballeur camerounais qui s’offusquera qu’on parle d’abord de Samuel Eto’o partout où il entre avant de parler de lui et des autres, a une seule chose à faire: produire les performances de Samuel Eto’o, sinon il doit aller au champ…
3- Solliciter quelqu’un pour un Comité Scientifique, c’est Solliciter son expertise utile pour vous aussi…
4- Beaucoup parmi eux pourtant, à défaut d’avoir eu leur acte de naissance professionnel signé de mes mains, ont tout de moi, ou alors des aînés en âge que je respecte…
5- Je ne suis demandeur de rien, parce-que cela ne confère aucun salaire. Si le combat c’est les voyages, je connais tous les continents de l’univers, juste avec mon talent…
Ma seule préoccupation aujourd’hui, est d’encadrer des jeunes qui rêvent de faire de brillantes carrières dans le journalisme de sport, comme j’ai admiré et tout appris des Jean-lambert Nang, Abed Nego Messang, Abel Mbengue…
Bossez juste un peu, et des étrangers aussi spontanément, parleront de vous. «