Après la France, le Département d’État des États-Unis par la voix de son porte-parole a rendue publique le 05 février 2018 une déclaration pour condamner les récentes violences dans le Nord-ouest.
Les USA dans un premier temps, condamnent les violences qui sévissent dans les régions anglophones et adressent les condoléances aux familles des victimes. « Les États-Unis condamnent les violences qui sévissent dans les régions anglophones du Cameroun, notamment le meurtre de deux gendarmes camerounais dans le village de Mbingo, dans la région du Nord-Ouest, d’un soldat camerounais à la sortie de Bamenda le 1er février, d’un agent électoral officiel d’Elections Cameroon (ELECAM) à Bangem, ainsi que les décès signalés de quatre civils à Bamenda et à Belo les 2 et 3 février derniers », a dit Heather Nauert.
S’agissant de l’extradition des leaders sécessionnistes dont Ayuk Tabe et compagnies, les USA demandent au gouvernement camerounais de respecter les droits de l’homme y compris le droit à une procédure judiciaire pour ceux-ci. « Nous demandons également aux autorités publiques camerounaises de respecter les droits de l’homme, y compris le droit à une procédure judiciaire en bonne et due forme des 47 Camerounais renvoyés de force par les autorités nigérianes aux autorités camerounaises le 26 janvier et dont beaucoup auraient présenté des demandes d’asile au Nigéria. Nous exhortons le Cameroun et le Nigeria à s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international de s’abstenir de renvoyer de force les demandeurs d’asile dans leur pays d’origine », ajoute Heather Nauert.