Dans une déclaration publiée le 29 mars sur les réseaux sociaux, Me Akere Muna a souligné que « l’inclusion de personnalités clés telles que les ministres de la Défense, de la Fonction publique et de l’Éducation façonne inévitablement la perception publique du gouvernement ».
Il a insisté sur l’importance de la perception en politique, notamment en période électorale. « Lorsque des hauts fonctionnaires, tels que les ministres de la Défense, de la Fonction publique et de l’Éducation, sont nommés dans un pays avec plusieurs partis politiques, surtout pendant une année électorale, diverses perceptions peuvent émerger », a-t-il déclaré.
Akere Muna a évoqué le risque de voir ces nominations perçues comme « des mouvements stratégiques pour consolider le pouvoir ou séduire certaines bases électorales », ce qui pourrait « entraîner des accusations de partialité et nuire à la crédibilité du gouvernement« .
L’homme politique a illustré son propos par une anecdote concernant l’ancien ministre de l’Administration territoriale, M. Ayissi Mvodo Victor, soulignant la difficulté pour les hauts fonctionnaires d’équilibrer leurs rôles politiques et gouvernementaux.
Me Akere Muna a également cité la lettre pastorale des évêques, publiée le 28 mars, qui appelle à « l’objectivité de l’ordre constitutionnel et des organes dans lesquels il s’exprime ». Il a conclu sa déclaration par une interrogation : « Où va le Cameroun ? »