À 5 mois de la présidentielle 2018, le président de la République, Paul Biya (photo) a signé le 28 mai, un décret portant nomination d’un nouveau directeur général (DG) des élections à « Elections Cameroon » (Elecam), en la personne d’Erik Essousse.
La nomination d’un nouveau directeur général à Elecam, ainsi que son adjoint ne rencontre pas l’assentiment de la classe politique camerounaise. ce qui fait dire à Hilaire Kamga, Juriste Expert en Droits de l’homme, Spécialiste du droit électoral et mandataire de l’Offre Orange sur son compte twitter qu’ Elecam est « une hypothèque sérieuse à la crédibilité des prochaines élections ».
De par leur appartenance politique et leur profil de carrière, beaucoup d’acteurs politiques pensent que le nouveau top management d’Elecam est acquis à la cause du prince. Il convient de dire que le nouveau DG d’ELECAM est un ancien fonctionnaire qui a toujours fleurté avec les élections. Sur le plan politique, Erik Essousse est militant du RDPC et président de la section RDPC à Yingui dans le Nkam. Son adjoint, Abdoul Karimou, avant sa nomination était inspecteur général au Minat. Il est auteur d’un ouvrage les questions électorales au Cameroun. Sur le plan politique, il est aussi militant du RDPC et a plusieurs fois représenté le parti de la flamme dans l’émission dédiée aux partis politiques intitulée « Espace politique », diffusée sur la CRTV. C’est assurément ces détails que nous venons d’évoquer qui amènent une fois de plus Hilaire Kamga à penser que « le RDPC se renforce dans la Direction d’elecam ».
En neuf années d’existence, c’est la troisième fois que l’organe en charge d’organiser les éléctions au Cameroun, connait un changement au niveau de la diretion (Mohaman Sani Tanimou au départ, Abdoulaye Babale qui a fait trois ans et aujourd’hui Essousse Erik qui a été l’adjoint des deux précédents DG.