Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
Elle est jeune, elle fait partie de cette vague de jeunes Camerounais qui ont décidé de slasher. Entre Musique et Recherche scientifique, la jeune Capellia surfe sur deux passions.
Lebledparle.com est parti à la rencontre de l’auteur de « Merci Seigneur » chanson qui tourne en boucle sur Canal 2 international depuis quelques semaines. Elle nous raconte comment on peut cumuler plusieurs métiers diamétralement opposés. Interview
Bonjour Capellia. Pour ceux qui ne te connaissent pas, une présentation de toi et de tes activités ?
Capellia est une jeune artiste camerounaise, qui a choisi de servir Dieu à travers la musique.
Quel a été le déclic pour vouloir faire du chant gospel ?
J’ai découvert mes aptitudes vocales dès l’âge de 10 ans. Ce sont elles qui m’ont fait penser que je pouvais être chanteuse plus tard. J’ai grandi dans un environnement chrétien donc, mon amour pour le chant gospel évoluait avec le temps, mes capacités vocale et de d’auteur-compositeur aussi. Avec les encouragements de plusieurs, j’ai persévéré.
Pourquoi n’avoir pas fait un autre genre musical ?
Je n’ai pas fait un autre genre musical parce que je suis chrétienne et j’aime rendre à Dieu l’honneur qui lui est dû. Aussi, je crois en la force qu’il y a dans la louange à Dieu. Elle peut guérir un cœur et sauver. J’essaie donc de joindre l’utile à l’agréable.
Ton parcours musical est déjà enrichi de deux singles officiels « Sans toi je ne suis rien » sorti en 2017 et « Merci seigneur » en 2018. Mais pourtant tu chantes depuis. Ceux qui te connaissent t’on toujours écoutée à l’université et dans les chorales. Pourquoi décides-tu de te lancer dans la musique que maintenant ?
Mes parents ont toujours voulu que je fasse de longues études et la musique aussi, mais en second métier. Je me suis donc lancée dans la musique quand j’ai estimé les avoir satisfaits.
https://www.youtube.com/watch?v=nxKQS38j7zQ
Outre cette activité de chanteuse, tu slashes avec le métier de Chercheuse. Assumes-tu ces deux casquettes ?
Oui, j’assume les deux métiers.
Et si tu nous disais en quoi consiste ce boulot de chercheuse?
Je suis chercheuse en hydrologie. L’objectif est de trouver des données sur la qualité et la quantité des ressources en eau du pays.
Où puises-tu l’aplomb pour gérer les deux boulots ?
Je m’occupe prioritairement de mes activités de chercheuse. Lorsque je suis libre, je peux vaquer aux activités musicales.
A revoir ton parcours on comprend que des deux activités, c’est la musique qui te passionne le plus au monde. N’est ce pas ? (Rire)
Pour l’instant, les deux métiers me tiennent à cœur. J’aime la recherche, et la musique me permet de voyager en restant surplace (rire). Donc les deux sont complémentaires.
Comment entrevois-tu l’avenir ? Penses-tu qu’il est possible d’exceller dans les deux secteurs ?
Je pense que c’est tout à fait possible d’exceller dans les deux secteurs à condition d’être bien organisée et c’est ainsi que je me vois dans l’avenir, Dieu voulant.
Pour revenir à ta carrière musicale. Comment as-tu appris le métier ? Des personnes qui t’on encadrée ?
Je me suis essentiellement formée en autodidacte mais mon passage au Burkina Faso m’a permis de fréquenter une chorale pendant une année et j’ai beaucoup appris.
Quelles difficultés as-tu connues pour arriver à entrer dans le circuit musical ?
Je n’ai pas vraiment connues des difficultés. J’ai croisé des personnes qui ont crues en moi et qui m’ont apporté leur aide sans trop me demander.
Capellia a certainement de grands projets pour les mois à venir. Un album en vu ?
Effectivement. Les deux singles sont en prélude à mon tout premier « bébé ». L’album est prêt mais je suis la stratégie que l’on m’a conseillée : sortir single après single pour une bonne visibilité.
Un conseil à donner à des jeunes qui comme toi sont passionnés par une activité et ont sans doute du mal à s’y lancer parce que partagés par une autre activité ?
Je leur dirai qu’il faut persévérer, avec une bonne organisation, c’est possible de cumuler plusieurs métiers.
Merci Capellia
Je vous en prie.
© Entretien avec Marchelo TIENTCHEU
