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Marc Foe : « Je n’ai pas supporté la mort de mon père, je me suis autodétruit »

Marco Forever

Le fils de l’international camerounais après avoir comparu devant la cour d’assises de Lyon ce lundi pour vol avec arme et séquestration réagi après son arrestation, comme l’a appris Lebledparle.com de l’AFP.


Marco Forever
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Selon Marc Foé, la situation dans laquelle il se trouve en ce moment trouve sa source dans le décès de son père Marc-Vivien Foé en mondovision. « Je n’ai pas supporté la mort de mon père, je me suis autodétruit », s’est-il confié à un psychologue. « Son père a perdu la vie devant les caméras du monde entier. Il avait huit ans. Cet événement a bouleversé son parcours », ajoute son avocat Alexandre Plantevin pour soutenir la situation de l’ainé de « Marco ».

Selon l’AFP, un expert psychologue explique au procès que le jeune homme a vécu sous la forte pression familiale, chargé, en tant que fils aîné, de remplacer le père, selon la culture camerounaise. Sous la pression maternelle aussi, lorsque sa mère veut absolument lui faire suivre des études pour assurer sa réussite.

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Sa mère Marie-Louise Foé, âgée aujourd’hui de 42 ans, a fait un témoignage au tribunal en soulignant qu’il n’avait jamais affiché un comportement agressif à la maison. « Je n’ai jamais vu Scott agressif à la maison », témoignage-t-elle.  Elle s’en veut de l’avoir envoyé à Londres pour suivre ses études, pourtant elle croyait l’éloigné de mauvaises fréquentations, et le tenir à l’écart du conflit familial sur la succession de l’international.

A son retour du collège, il a été victime en 2011 d’un très violent coup de batte de base-ball au crâne qu’il impute à des skinheads. Après un coma, il en a gardé des séquelles persistantes, avec la pose d’une prothèse en titane à la place des os du front. Après une longue période de rééducation, Marc Foé a commis plusieurs actes de délinquance dans la région lyonnaise, où réside sa mère.

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Marie-Louise Foé fait part de son désarroi de voir son fils impliqué dans l’agression d’un religieux, alors que son fils avait lui-même été victime et qu’elle fréquentait l’église de la victime. « Il est perdu, il n’arrive pas à retrouver son chemin », dit-elle, persuadée que son fils a été influencé et manipulé.

Le jeune homme de 22 ans encourt 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict est prévu mercredi.


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