L’information a se trouve dans les colonnes du quotidien « Le Jour », parution de ce 22 juin 2018.
Le mercredi 20 juin 2018, le Président de la République a prescrit un plan d’assistance Humanitaire dans le Nord-ouest et Sud-ouest. Quelques heures après, les élites des deux régions anglophones ont initié une quête comme effort de soutien pour accompagner la réalisation de ce plan d’urgence.
Comme l’indique le quotidien bleu, c’est lors de la réunion présidée mercredi dernier par le Premier Ministre chef du gouvernement que ces fonds de 236.452.000 francs CFA ont été collectés. Philémon Yang, qui présidait a donné une contribution 4 millions de francs CFA.
Certains membres du gouvernement à la suite de leur patron ont aussi mis la main dans la poche. Jacques Fame Ndongo (Minesup), Madeleine Tchuente (Minresi) et Narcisse Mouelle Kombi (Minac), ont contribué à hauteur de 2 millions de francs CFA chacun.
D’après le journal d’Haman Mana, le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella a pris la parole pour affirmer n’avoir pas préalablement été informé de cette rencontre, a versé une avance de 1 million de francs CFA et promis d’ajouter 1,5 millions de francs CFA dans la cagnotte. Une promesse tenue avant la fin de la réunion. Le Secrétaire d’Etat à la défense (Sed), Yves Landry Galax Etoga, a dû quitter la salle pour aller chercher de quoi cotiser.
Les deux présidents du parlement camerounais ont également réagi Marcel Niat Njifenji, président du Sénat (5 millions de francs CFA), Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale (4 millions de francs CFA).
L’homme d’affaires Baba Ahmadou Danpoullo a contribué à hauteur de 50 millions de francs CFA. She Jones Yembe, Pca du Port autonome de Douala et Eric Njong, patron d’une entreprise spécialisée dans les travaux publics, ont, quant à eux, cotisé 10 millions de francs CFA chacun.
Cette contribution est assurément le début d’une mobilisation massive des élites de tous les coins du Cameroun et même de la diaspora pour apporter le réconfort aux populations des régions du Nord-ouest et Sud-ouest. Une mobilisation pareille avait été lorsque Boko-Haram faisait encore fureur dans la région de l’Extrême-Nord.