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Cameroun : des Journalistes désormais outillés pour aborder les questions climatiques

Formation des journalistes photo famille

L’Amphithéâtre Hervé Bourges de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC) qui a servi de cadre pour un séminaire de deux jours (25-26 juin 2018) à l’intention de certains journalistes camerounais sur l’«Intégration de l’information et des services climatiques dans les processus de planification et de développement économique».


Formation des journalistes photo famille
Photo de famille des journalistes sur l’information climatique- DR

 Au cours de cette formation, les Journalistes se sont imprégnés des concepts majeurs sur le phénomène climatique. En plus, ils ont été sensiblisés sur les enjeux de la prise en compte des changements climatiques dans le processus de développement d’une nation. De plus, ils doivent rentrés dans leur rédactions et commencer la sensibilisation des différents acteurs concernés de près ou de loin par le phénomène climatique.

Ils peuvent mettre à contribution plusieurs autres mécanismes ou moyens de sensibilisation pour développer une intelligence climatique auprès des décideurs gouvernementaux et politiques, parce que l’information climatique est devenue un enjeux stratégique, économique et politique. La non prise en compte de celle-ci peut avoir des effets néfastes. C’est désormais impératif parce que le problème se pose avec acuité et immédiastisme.

Quelques réactions des participants à la fin du séminaire recueillis par Lebledparle.com

« En tant qu’organisateur technique du séminaire, je suis très content. Et nous espérons que les journalistes des différents supports de médias invités puissent mettre en application les enseignements reçus sur le changement climatique, un phénomène qui doit être prise en compte aujourd’hui par les gouvernants, les agriculteurs et la population de manière générale. C’est fort de ceci que nous avons les acteurs de médias pour vulgariser l’information climatique. Après le Cameroun, nous allons continuer dans d’autres pays de l’Afrique ».  Brun Teke

« En tant que superviseur général de l’organisation, je suis très satisfaite dans la mesure où toutes les personnes qui ont été contactés, les journalistes ont répondu forcément présent et au-delà même, parce que certains journalistes ont eu écho et ils sont venus, ce qui a fait que notre liste s’est allongée. Nous avons bénéficié de cette formation. Et à l’issue de ladite formation nous ressentons un sentiment de joie, parce que ceux-là même qui ont été invités, ont été heureux. Ils nous ont exprimés leur reconnaissance, leur sentiment de joie du point de vue de l’organisation, du point de vue des enseignements. Donc nous sommes comblés ». Pasteur Marie-Noëlle Kabla, étudiante Edition 3 à l’ESSTIC.

Madame Kabla
Pasteur Marie-Noëlle KablaPasteur Marie-Noëlle Kabla – DR

« Le séminaire qui s’est étendue sur deux jours a été très riche pour nous journalistes. Puisque l’on parlait du climat, nous avons compris qu’il est un facteur de développement ou un facteur de sous-développement. Les enseignements reçus vont nous permettre de sensibiliser les agriculteurs, les décideurs, les législateurs à comprendre que le climat est un phénomène qu’on doit prévoir à l’avance. Il faut anticiper sur les changements climatiques et donner des orientations pour que des acteurs agricoles et autres puissent prendre en considération cette question avant de se lancer dans un quelconque projet. Ce séminaire riche en échange et partage a été bénéfique pour nous. Ils nous restent d’aller sur le terrain et mettre en pratique les enseignements pour que la société puisse prendre conscience des risques de la non prise en compte des phénomènes climatiques aujourd’hui. Et que nous puissions prévenir ces risques et pouvoir échapper aux conséquences (inondations et autres catastrophes naturelles) que nous pouvons bien prévoir et que nous ignorons en succombant ». Mbala François Gaël 

Pour approfondir :   Antoine Bell tacle Richard Bona : « Un Camerounais qui se présente à la frontière du Cameroun avec un passeport étranger est un idiot »
Mbala Francois
Mbala François Gaël – DR

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