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L’examen de prorogation du mandat est en cours en ce moment à l’assemblée nationale. Le professeur titulaire de science politique à l’université de Douala a donné des éclairages sur ladite prorogation dans les colonnes de Cameroon-Tribune, livraison de ce mercredi 27 juin 2018.
Rencontré par notre confrère Azize Mbohou qui a fait de rappeler au Pr que le président de la République avait indiqué dans son discours de fin d’année 2017 que 2018 sera une importante année électorale, le Conseiller technique du ministère des enseignements supérieurs affirme qu’il n’y trouve aucune contradiction entre ce message et l’allongement du mandat des députés. « La raison principale (contexte sécuritaire persistant dans les deux régions anglophones) ayant été évacuée, doublée de la raison secondaire liée au chevauchements, la présidentielle reste hors de danger. Or, c’est elle qui constitue la consultation électorale majeur dans la vie politique d’une nation, surtout dans le cadre d’un régime présidentialiste comme celui du Cameroun. En clair, il n’y a aucune contradiction entre l’adresse à la Nation le 31 décembre 2017 du Président indiquant que 2018 sera une importante année électorale et la prorogation du mandat des députés, la consultation électorale majeur étant susceptible d’avoir lieu à la date indiqué », précise Pr Aboya Manassé Endong.
En outre l’enseignant d’université pense que « cette prorogation va au profit de la crédibilité du processus électoral ».
