Le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) le 17 juillet 2018, à l’occasion d’une conférence de presse organisée à son siège au quartier Bonadibong à Douala.
L’équipe dirigeante déplore la pléthore des candidatures enregistrées et interroge les intentions de ces candidats en lice. «Au vue de ce qu’on voit, les intentions, les motivations, les objectifs de la plupart candidats, cela ne nous incite pas à rentrer dans ce cafouillis », a justifié Anicet Ekane, le président du Bureau politique du Manidem, candidat à l’élection présidentielle de 2011.
De plus, le Manidem justifie sa posture en indiquant que mille élections ne valent pas la situation politique durable de la crise anglophone qui prévaut au Cameroun.
Anicet Ekane, le président du parti, le Manidem envisage d’utiliser cette campagne pour éclairer l’opinion sur les enjeux de l’heure et permettre aux électeurs de voir plus clair dans les motivations des candidats. Il promet également de soutenir le parti qui s’alignera en droite ligne de leur mission
Un Front Progressiste panafricaniste (Fpp) a d’ailleurs déjà été mis en place et regroupe le Manidem et le Moci ‘’Mouvement citoyen’’, ndlr). « C’est sur la base de ce Programme, explique Anicet Ekane, que les discussions vont continuer avec les partis politiques. Et qui sait ? Les possibilités d’alliances avec tel ou tel candidat, sans exclusive », a –t-il noté.
Cette annonce du Manidem rappelle celle du CPP de Kah Walla qui annonçait en mai dernier que le parti ne sera pas candidat. Edith Kah Wallla posait comme conditions pour la candidature de son parti, la mise sur pied d’une commission électorale indépendante ; un système biométrique efficace et une élection à deux tours.