Lebledparle.com, KAT
« Justice pour le jeune étudiant Nguefack Rochinel battu à mort à l’université de Yaoundé I ». Tel est le titre d’une pétition initiée dans le but de contraindre la justice à se plancher sur un crime qui alimente les chaumières et pour lequel elle semblerait ne pas s’émouvoir malgré les plaintes.
Nguefack Zenkeng Valery Rochinel, un jeune étudiant de 21 ans, inscrit au niveau 2 des Biosciences, à la Faculté de Sciences de l’Université de Yaoundé 1, a trouvé la mort au campus, après été roué de coups par le nommé Njikam (Mohamed), ancien militaire et membre de la police universitaire de Yaoundé 1.
Tout est parti d’une banale affaire de port de casquette. Le Prof. Nola qui dispensait son cours a demandé au jeune Nguefack d’enlever la casquette qu’il portait. L’étudiant a tardé à s’exécuter et le professeur a fait appel aux gros bras de l’université (police campus).
A la vue du nommé Njikam, Rochinelle a enlevé sa casquette, et l’a mise dans son sac. Mais Njikam s’est rué sur lui pour retirer la casquette de son sac, lui donnant au passage de violents coups de poings. C’est ainsi que Rochinelle s’est évanoui. L’étudiant qui s’est écroulé au lieu de sa torture pour ne plus jamais se relever.
Alerté le père de Rochinelle s’amène au campus pour s’enquérir de la situation auprès du recteur. Il va tout simplement être éconduit comme un malfrat. L’assassin du jeune Rochinelle est toujours présent sur le Campus et continue d’y travailler impunément. Le père de l’étudiant quant à lui a déposé des plaintes à la fois contre Njikam, contre le recteur et contre l’université.
Depuis que les autorités judiciaires ont reçu la plainte, tout porte à croire que l’affaire est en train d’être étouffée. Une démarche qui inquiète au sein de la communauté estudiantine. De nombreux amis du jeune homme qui ont vu la scène estimentque cela pourrait arriver à chacun d’entre eux … et parle d »une protection au plus sommet de la hiérarchie. Qui souhaite étouffer cette affaire ?
