Dans une lettre ouverte le journaliste Sam Séverin Ango se dit déçu par Cabral Libii alors qu’il en a été fier de voir que sa suggestion au leader de 11 millions, au cours de l’émission de radio à succès BONJOUR CHEZ VOUS, qu’il présentait sur équinoxe radio, » pouvait alors entrainer comme un regain de vitalité et de rajeunissement dans notre Landerneau politique ».
J’interpelle ici Cyrille Châtelain Ewolo, fondateur du forum BONJOUR LA PRESSE, avec qui nous avions échangé sur l’affranchissement de Cabral, où je m’insurgeais contre ceux qui tentaient de jeter l’opprobre sur ce personnage que j’ai bien connu, parce qu’ayant contribué à propulser sa candidature. Aujourd’hui, les bras m’en tombent.
Oui, je suis malheureux, inquiet ce matin, je suis triste, et abattu profondément pour mon pays, de voir comment nous sommes aussi facilement corruptibles.
Je vais donc pouvoir le dire aujourd’hui, le projet politique de construction de la candidature de Cabral Libii, est bien mon inspiration, car c’est bien moi Sam Séverin Ango, qui au lendemain de l’élection de Emmanuel Macron, en France, avait suscité chez Cabral l’idée lumineuse de se projeter pour 2018 au Cameroun, à la manière que venait, de le faire le nouveau président de France, tout jeune. Oui, j’en ai été fier de voir que ma suggestion au cours de l’émission de radio à succès BONJOUR CHEZ VOUS, que je présentais sur équinoxe radio, pouvait alors entrainer comme un regain de vitalité et de rajeunissement dans notre Landerneau politique,.
Quelle n’est donc pas ma déception ce matin, de voir que ceux qui comme Bikoi, m’avaient dit que je ne connaissais pas bien Cabral, avaient tout vu. Car rien, mais alors rien ne pouvait amener le sieur Libii à trahir ainsi son peuple. Oui, Cabral et Nkou Mvondo nous trahissent, parce qu’ils sont nouvellement mus par le goût des privilèges et de l’argent, sans doute, et c’est bien plus grave, parce que Cabral et le parti Univers se sont servis de l’argent collecté auprès du peuple camerounais. Quelle est donc finalement cette nation aux pseudos intellectuels qui passent tous à la trappe au nom de petits intérêts. A les écouter hier, Owona Nguini, Makon, Diffo, et compagnie, on est perdu et confus, mais la vérité un jour apparaîtra. A présent on connaît tous ceux qui dînent avec le diable, profitant de la naïveté d’un peuple déconstruit.
Cabral Libii, Prosper Nkou Mvondo, je vais m’employer à vous dénoncer au grand jour, même s’il faut que j’en reste tout seul dans cette logique, car plus que jamais notre pays doit s’affranchir de lobbies, et autres manipulations faites sur le dos du peuple. L’espoir n’est pas perdu, pour autant, parce que tous les acteurs du cirque sont enfin progressivement démasqués.
Nkou a refusé de signer les justificatifs documents de la commission nationale de recensement général des votes, prétextant d’innombrables irrégularités, et la veille de la proclamation des résultats, il clamait avec des accents populistes sur Canal 2International chez Bouba Ngomena, son désir de voir le président démissionner, de ses fonctions.
Libii, quelques jours avant, usait de la même roublardise oratoire sur Stv, en tenant des propos à la limite outrageants sur le président Biya. Tout ceci n’était donc que pur cinéma alors je vous pose la question, messieurs les politicons qui vous amusez ainsi avec vos concitoyens, avez-vous pensé aux millions de gens dont je me rappelle moi, du dynamisme à l’écoute de vos discours aujourd’hui finalement mensongers. Car il est foncièrement inapproprié pour vous, Cabral d’envisager un seul instant de pactiser avec ce régime, parce que vous ne parviendrez jamais à influer sur la marche du système tant que vous n’en détenez pas les clefs. Non, mon cher Cabral Libii, vous n’impacterez en rien sur la marche des affaires du Cameroun avec un simple poste. Toute cette longue marche vers le changement n’était donc destinée qu’à vous procurer un strapontin ?
Si vous reconnaissez avoir gagné l’élection, sachant bien qu’en 2018, au Cameroun, un homme de 86 ans, grabataire et fatigué, ne contrôlant plus rien, avec un bilan aussi catastrophique, peut encore commander notre avenir, alors vous n’avez rien compris des attentes du peuple camerounais.
Et dire que certains dont moi-même, avions pensé que vous pourriez bien être, Cabral, cet homme providentiel dont parlait le Mpodol Um Nyobe, dans sa prophétie. Quelle honte d’affirmer mordicus que quelqu’un n’a pas pu gagner et de vouloir travailler dans son équipe. Non, mon peuple n’acceptera pas.