Le musicien urbain camerounais, auteur du récent titre « Paul BIYA doit partir », dans une vidéo en circulation dans les réseaux sociaux, a appelé ce lundi 29 la diaspora camerounaise à se pencher sur sa situation au moment où celle-ci a lancé une campagne de boycott des concerts des artistes à la solde du système en place, a constaté Lebledparle.
« Qu’en est-il de nous, particulièrement de moi qui ai chanté « Paul BIYA doit partir » et d’autres chansons contre le système en place. Est-ce que vous allez m’inviter moi ? », demande le rappeur, poète et écrivain à la « diaspora des USA, du Canada, de l’Europe, de l’Océanie et même de certains pays d’Afrique et d’ailleurs… », de laquelle il attend un réponse.
Le jeune prodige rappelle que pour un artiste, « il faut pouvoir prendre position », ce qu’il dit avoir fait au péril de sa vie, raison pour laquelle la « chère » diaspora devrait se pencher égard sur son cas particulier.
Il ne lésine par ailleurs pas sur des compliments pour flatter une diaspora très en colère contre certains artistes (musiciens et comédiens) qui soutiennent ouvertement le régime de Paul BIYA qui vient de rempiler pour un septième mandat après 36 ans de règne à la tête du Cameroun.
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