L’homme politique dans cette correspondance adressée au président de la république dénonce les actes de violence commis sur les membres du MRC.
Alain Fogue, Trésorier national du MRC, dans une correspondance du 14 novembre adressée au président de la République Paul Biya lance une « alerte républicaine » en affirmant que certains militants et sympathisants du MRC sont violentés et subissent au quotidien des actes de tribalisme
«Le mardi 6 novembre, les personnes arrêtées témoignent avoir subi des traitements discriminatoires sur fond de tribalisme anti-bamiléké», écrit l’universitaire.
Le Pr Alain Fogue poursuit en expliquant que des personnes arrêtées et encagoulées sont accusées « d’hostilité à la patrie ». Elles sont privées de nourriture, d’eau et de visite, y compris des avocats
« Le niveau de haine anti-Maurice Kamto, anti Mrc et anti-Bamileke dans lequel certains de vos collaborateurs ont plongé le pays pour préserver votre pouvoir est si profond que je sais être une cible de choix pour des miliciens » écrit le cadre du MRC au président de la république
Le camp du MRC rejetant catégoriquement les résultats de l’élection présidentielle du 7 octobre, donnant Biya vainqueur avec 71,28% devant Maurice Kamto deuxième avec 14,23%, avait pourtant indiqué qu’ils ne reconnaitront jamais Biya comme le président de la République du Cameroun
L’acte 2 du plan de résistance « pacifique » et non « insurrectionnel» contre le hold up électoral a été mis sur pied.
Maurice Kamto et Alain Fogue s’étaient rendus à Addis-Abeba en Ethiopie où étaient réunis les chefs d’État africains, pour décrire la situation post électorale que traverse le Cameroun, et soumettre leur doléance de recomptage des voix. Mais rien jusqu’ici ne filtre sur l’avancée des discutions « Je ne suis pas venu ici vous dire aujourd’hui le résultat de mon voyage en Ethiopie », a lancé le leader du MRC de retour d’Addis-Abeba