Lebledparle.com, Romain NONO
Dans une publication dans les réseaux sociaux ce 27 novembre, la pemière dame du Gabon, Silvia Bongo Ondimba a affirmé que l’état de santé de son « époux », hospitalisé à Riyad en Arabie Saoudite suite à un « malaise » s’était significativement amélioré et qu’il ira poursuivre sa convalescence à Rabat au Maroc dès ce mercredi 28.
« Demain, mercredi 28 novembre, SEM le président de la République, le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mon époux, quittera l’hôpital du Roi Fayçal de Riyad en Arabie Saoudite. », a écrit la première dame.
Elle ajoute que « pour poursuivre sa convalescence, le Président, en concertation avec sa famille proche, a fait le choix d’accepter la proposition d’accueil de son frère, Sa Majesté le Roi du Maroc Mohammed VI. Nous lui en sommes extrêmement reconnaissants. Mon époux arrivera donc demain à Rabat, la capitale. »
Selon Silvia Bongo « ce transfert d’Arabie Saoudite vers le Maroc a été rendu possible grâce à l’amélioration très significative de l’état de santé du Président qui vous remercie pour vos très nombreux témoignages de soutien et d’affection »
Elle saisit la même occasion pour remercier les autorités saoudiennes et du corps médical, qui ont permis le rétablissement de l’état de santé du Président gabonais.
Pour la Première dame, le séjour marocain sera bref. Elle affirme à propos : « (…) le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, mon époux, compte mettre à profit cette brève période de convalescence pour recouvrer ses pleines capacités physiques, ainsi que pour travailler sur les dossiers les plus prioritaires pour notre pays, le Gabon. »
« A cette fin, il a demandé aux principaux responsables au sein de la Présidence de la République de le rejoindre à Rabat. », conclue-t-elle.
Plusieurs rumeurs ont circulé sur un prétendu décès du chef de l’Etat gabonais depuis l’annonce de son de son hospitalisation en Arabie Saoudite, avant d’être démenties par les autorités qui n’avaient par ailleurs pas fait filtrer plus d’information.
Ce qui a suscité de vives critiques dans la classe politique où certains opposants exigeaient à le constat de la vacance du pouvoir par la Cour constitutionnelle qui, il y a quelques jours, a plutôt modifié la constitution pour donner plus de pouvoirs au vice-président en l’absence du Président.
