Parti favori, l’ancien gardien de But des lions digère sans doute mal sa lourde défaite ce mercredi lors de l’assemblée générale élective à la FECAFOOT
Seidou Mbombo Njoya, a finalement emporté l’élection devant Joseph-Antoine Bell (46 voix contre 17, et 3 pour Daniel Nyamsi). Il succède ainsi à Tombi A Roko Sidiki dont l’élection a été invalidée en septembre 2017 par la FIFA du fait de nombreuses irrégularités.
Seidou Mbombo Njoya, qui va diriger l’instance faîtière pour les quatre années à venir sera-t-il à l’abri de tout soupçon comme son prédécesseur. Quelques heures après son élection, Antoine Bell qui sur Canal 2 critiquait cette candidature tout comme Roger Milla, est revenu à la charge.
Pour l’ancien gardien de l’olympique de Marseille, « Un corrupteur ne combattra pas la corruption. Arrêtons de croire cette utopie ! Si notre peuple ne se fatigue pas des conséquences de nos choix et de nos actes alors notre situation ne changera pas. » A t-il déclaré ce mercredi après l’annonce de l’élection du nouveau président.
Jojo dit tout de même merci « à tous ceux qui ont fait un effort sincère ! » et pense qu’il « faudra cependant arrêter de jouer avec la nécessité de l’exigence. Cela a poussé beaucoup à devenir des tricheurs à l’école avec de très bonnes notes mais des incompétents dans la vie active. »
En crise depuis cinq ans, et après deux comités de normalisation imposés par la FIFA – de 2013 à 2015, en septembre 2017 tous les espoirs sont désormais placé sur Seidou Mbombo Njoya, qui occupé un post qu’a côtoyé son grand frère Ibrahim Mbombo en 1960.