Le leader du MRC, le Professeur Maurice Kamto, s’est adressé depuis son univers carcéral, à la jeunesse en prélude à la fête de la jeunesse qui se célèbre le 11 février 2019.
Dans son adresse à la jeunesse ce 10 février, le leader de l’opposition camerounaise a stigmatisé la haine tribale qui émerge au Cameroun ces derniers temps. Selon lui, c’est une arme dont use le pouvoir en place pour détourner la jeunesse de l’objectif et voilé la mal gouvernance : « Retenez-le, le tribalisme est l’arme qu’utilisent ceux qui n’ont pas d’arguments pour défendre le bilan de 36 ans de corruption et de détournements de fonds généralisés. C’est l’arme de ceux qui veulent que vous vous détourniez des nombreux scandales financiers liés à l’organisation de la CAN, à l’échec des projets structurants tant vantés, à la misère généralisée au sein de notre population, au moment où eux bénéficient de nombreux privilèges dont les soins de qualité à l’étranger aux frais du contribuable. » A-t-il affirmé.
S’agissant de la sortie polémiquée de Me Momo sur les antennes de la télévision nationale, le Président du MRC, condamne avec force avec force : « le MRC déplore et condamne avec la dernière énergie le discours irresponsable d’un membre du gouvernement qui a pris sur lui de stigmatiser avec une violence inouïe un groupe ethnique, faisant un parallèle avec une page triste de l’humanité que fut le génocide du peuple juif. Très curieusement, par une espèce d’indignation sélective, un autre membre du gouvernement a cru devoir se désolidariser des propos à l’encontre du peuple juif, en s’abstenant de blâmer ceux tenus contre une communauté nationale. »
Pour rappel, Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a été interpellé dans le cadre de la Marche blanche organisée par son parti le 26 janvier dernier. Il est actuellement incarcéré au GSO avec d’autres camarades de son parti politique.