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Crime crapuleux à Dschang: Un homme d’affaire tue deux étudiantes

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Des étudiants

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A coups de poignard, un homme d’affaires relativement connu dans la ville de Dschang a poignardé sauvagement à mort deux pauvres étudiantes avec qui il avait des relations imprécises.

La ville universitaire de Dschang concentre depuis quelques temps, tous les travers des grandes villes africaines dominées par l’insécurité. Il ne se passe pas un seul mois sans qu’un fait divers sordide ne soit sanctionné par mort d’homme.

Une insécurité galopante sans que personne ne puisse indiquer le terme.

Après les crimes rituels du quartier Foto dans la même ville où une étudiante a perdu la vie après avoir été brûlée en compagnie d’un homme marié, dont les orgasmes génitaux ont été emporté et qui résidait à Bafoussam, la ville de Dschang vient de connaître ce dimanche 15 Septembre 2013, jour de lancement de la campagne électorale en vue des prochaines élections couplées, une effervescence particulière.

Vers 15 heures, on sent que quelque chose ne va pas. Comme une tramée de poudre, une agitation s’empare de la ville et ce qu’on croit être une rumeur enfle: deux étudiantes dans une mini cité de la place (Résidence de la paix) auraient été retrouvé mortes dans leur chambre. L’incrédulité gagne ceux qui connaissent bien cette ville quand le nom du présumé assassin est annoncé. Il s’agit d’un personnage bien connu répondant au nom de Nkemzong Blaise Alias Black, transporteur de son état.

Il est soupçonné d’avoir séquestré et poignardé la nommée NKENG Armelle, étudiante en Licence professionnelle à la Faculté des Sciences économiques et Gestion de l’Université de Dschang, originaire de l’arrondissement de Santchou qui serait sa petite amie et la prénommée Mary, elle aussi étudiante dans la même faculté et avec qui, elle partageait la même chambre. Cette nouvelle crée l’émoi dans toute la ville dans la mesure où, ces jeunes filles étaient elles aussi bien connues dans la ville exerçant, entre autres, des activités de commerciales à la Boulangerie EMAC dans la vente des produits laitiers pour le compte des sociétés Camlait et Dolait. Elles s’étaient attirées la sympathie des habituées de cette boulangerie qui admiraient des filles qui refusaient de se livrer à la facilité en travaillant dur pour financer leurs études.

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De sources concordantes, c’est en exerçant ces activités en marge de leurs études qu’elles rencontreront celui qui est désormais considéré comme leur bourreau. Des rumeurs les plus folles circulent sur le fait que c’est ce dernier qui aurait pris l’initiative de les loger dans cette mini-cité relativement luxueuse. La même source indique que le jour fatidique, les voisins des deux malheureuses auraient entendus des cris émanant de leur chambre avec ces mots énigmatiques: «Oh! Le serpent».

Face à cette agitation, le concierge de cette mini-cité n’avait d’autre choix que d’appeler au secours les forces de l’ordre. C’est après avoir défoncé la porte que les corps des deux jeunes filles baignant dans le sang et leur bourreau vivant bien que blessé au ventre seront découverts. Un constat rapide laisse supposer qu’il aurait, à l’aide d’un couteau, éventré Nkeng Armelle au point de laisser apparaitre le gros intestin. Les blessures apparentes sur la dénommée Mary laisse là aussi supposer qu’elle a été victime de coups de couteaux.

N’eut été la présence des forces de l’ordre, les populations se seraient livrées à une justice populaire, tant les faits apparaissaient à leurs yeux d’une incroyable gravité. Ce dernier a été conduit à l’hôpital de district de Dschang pour des soins intensifs en attendant de rendre compte à la justice.

Une ville en proie à toute sorte de rumeur.

Le présumé assassin Nkemgzong Blaise Alias Black exerçant le métier de transporteur dans le département de la Menoua est originaire du groupement Mock-Mbin; il a épousé trois femmes et est père de plusieurs enfants. On le soupçonne d’être l’amant de la défunte Nkeng Armelle puisqu’elle était régulièrement surprise à bord de son véhicule Toyota RAV 4 bien que cela ne prouve rien.

Selon des sources proches de la victime, la défunte Nkeng Armelle a déposé son mémoire à son Directeur de mémoire dans l’optique de sa soutenance. Mary, originaire du département du Noun partageait la même chambre qu’elle. Ce trio a été aperçu le samedi précédant le drame, dans un Night-Club de la place où les choses semblaient se dérouler le mieux possible. Le lendemain, elles sont passées à la boulangerie faire le ménage et nettoyer tous les réfrigérateurs avant de retourner à leur domicile. Leurs collègues de la boulangerie n’imaginent pas alors que ce sera la dernière fois qu’ils les verront vivantes.

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Trafic d’organes?

Comme il est de coutume dans les petites villes, des rumeurs de plus en plus folles parcourent la ville. Après le crime de Foto où des trafiquants avaient lesté un citoyen de ses organes génitaux, toute agression fait croire aux citoyens qu’il s’agit d’un crime rituel. La ville vit par conséquent dans la terreur d’autant plus qu’il ne se passe un jour sans qu’on ne note des agressions, des meurtres ou des cambriolages. L’assassinat de ces deux étudiantes vient allonger la liste des morts mystérieuses recensées dans le département. Lorsqu’on apprend que l’assassin présumé voulait emporter les organes génitaux des deux filles afin d’entreprendre un voyage, la colère de la population atteint son paroxysme.

On s’interroge aussi sur le fait qu’un ancien chauffeur puisse rouler dans une Rav 4 et être propriétaire d’une Dyna L 200 en menant grand train de vie. Les pouvoirs publics sont par conséquent interpellés et doivent ramener le calme dans cette ville. La Mise en retraite du Commissaire principal de Police YAYA, ancien Commissaire Central de la ville de Dschang a provoqué un regain du grand banditisme et de la criminalité. Les autorités semblent être dépassées par les événements et s’il n’y a pas de sursaut, il n’est pas certain que cette ville ne devienne un enfer pour les populations.

 

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