Près de 200 boutiques ont été réduites en cendres au marché Congo à Douala, la capitale économique du Cameroun la nuit du samedi 23 au dimanche 24 février dernier, créant un climat de deuil dans les familles de commerçants dont les pertes sont estimées à plusieurs centaines plusieurs de millions CFA.
Malgré le grand travail abattu par les sapeurs-pompiers qui, selon des sources sur le terrain, sont arrivés à temps pour essayer de circonscrire les flammes, celles-ci ont continué à s’étendre en prenant de plus en plus d’ampleur pendant de longues heures.
On accuse une fois de plus ici, l’éternel problème des bouches d’incendies sans eau, le difficile accès parce que obstruées par des commerces, ou simplement inexistantes. Les branchements électriques anarchiques sont aussi indexés et décriés. Malgré cela la spirale des incendies poursuit son chemin dans nos marchés.
Il s’agit d’un énième cas d’incendie dans les marchés du Cameroun et particulièrement de Douala, la capitale économique, en l’espace de quelques mois.
Ces camerounais, commerçants au modeste capital, pleurent les efforts de toutes une vie qui sont allés en fumé, en espérant recevoir une assistance du gouvernement Camerounais. Car, il faut noter la quasi-inexistence des assurances pour ceux-ci dans le pays.