Après le lancement samedi de la campagne d’« adhésions massives » de militants au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) qui a connu un succès à Douala et une timidité relative à Yaoundé, à cause de l’interdiction de la police et le Gendarmerie, l’initiateur Wilfried Ekanga annonce la suite, en étendant cette fois le mouvement à Bafoussam, dans la région de l’Ouest.
« J’annonce donc déjà ici, pour les prochains jours, l’EPISODE 2 des adhésions massives, dans les villes de Douala, Yaoundé, et… Bafoussam. Plus d’infos vous seront communiquées au cours de la semaine. », a publié ce 25 février sur Facebook le jeune homme politique qui annonce des étincelles car, précise-t-il : « sachez déjà que ce deuxième cocktail sera encore plus succulent que le premier. »
« Plus jamais on ne se laissera intimider dans l’exercice de nos droits. Et s’ils persistent, nous allons encore les pousser à la faute comme samedi. Le piège est conçu et il est bien ficelé. Le lièvre n’a plus qu’à venir. », a par ailleurs lancé Wilfried Ekanga à l’égard du gouvernement qui déployé des centaines d’éléments des forces de défense et de sécurité et des chars anti-émeute le samedi 23 février dernier pour interdire la campagne d’adhésions au siège du MRC à Yaoundé-Odza. Interdiction qui n’a d’ailleurs pas entamé la détermination des partisans et sympathisants du parti de Maurice Kamto qui ont pu accueillir près d’un millier de nouveau militants de la capitale politique ce jour, en suivant le mouvement dans les quartiers.
A douala par contre, les choses s’étaient bien déroulées, avec près exactement 3508 nouveaux inscrits au parti, pour un total de plus de 4000 pour l’ensemble des deux grandes villes. De quoi satisfaire le jeune leader : « On n’avait jamais vu ça avant. Même dans les plus grandes « démocraties » du monde, les partis politiques n’enregistrent pas autant de nouveaux adhérents en une seule journée. C’est INÉDIT ! », s’en vante-t-il.
Cette campagne de recrutement de nouveaux militants qui vise un meilleur positionnement du MRC dans la préparation des prochaines échéances électorales locales, se déroule alors que plusieurs leaders dont le président Maurice Kamto, sont en prison.