Dans une réponse à internaute qui lui aurait proposé sur Facebook de poursuivre devant les tribunaux une « femme » « qui est en train de (le) salir sur les réseaux sociaux », Jean de Dieu Momo affirme qu’il ne veut être identifié à un homme qui pourchasse un « fou », de peur d’être confondu.
« Excellence, bonjour. Fais quelque chose pour inquiéter cette maudite femme qui est entrain de te salir sur les réseaux sociaux, car elle mérite d’être interpellée et même répondre de ses actes devant les tribunaux avec ses complices tapis dans l’ombre. Ça fait mal à la dignité des enfants de nkong-Ni et même de la Menoua. Avec tous mes respects. », telle est la proposition de l’internaute, relayée par le ministre délégué auprès du ministre de la justice sur son mur Facebook.
Réponse de Jean de Dieu Momo : « Merci mon cher Xavier mais tu sais ce qu’on dit chez nous: si tu te laves et un fou prends tes habits pour s’enfuir, si tu sors de l’eau pour la poursuivre on croira que c’est toi le fou. »
Il ajoute : « J’ai localisé cette femme a NY [New-York ?] et je connais son fils, sa belle fille etc. mais si j’utilise mon pouvoir contre elle, je passerai au mieux pour un dictateur qui abuse de son pouvoir pire pour un fou. »
Pour le ministre, « Le revers du pouvoir est qu’on ne peut pas l’utiliser pour écraser une mouche qui bourdonne ». L’homme politique dit faire ses classes dans ce sens « auprès d’un grand maître », « le président Paul Biya » qui selon lui, « poursuit imperturbablement son œuvre grandiose de construction nationale », « Malgré les quolibets des insensés ».
Le ministre Jean de Dieu Momo est régulièrement l’objet des railleries et de dérision de nombreux internautes dans les réseaux sociaux depuis ses prises de position en faveur de Paul Biya pendant la dernière élection présidentielle au Cameroun, alors qu’il était jusque-là un opposant. Il a été nommé le 04 janvier dernier dans un gouvernement qu’il a combattu pendant de longues années.