Dans un texte publié ce 20 mars 2019, le ministre délégué à la Justice Jean de Dieu Momo, dit respecter l’avocat Français de Maurice Kamto qui, en relayant l’appel à la discussion avec Paul Biya, « voit clairement » en tant « qu’un praticien du droit privé », « ce que ne voit pas un agrégé de Droit public [Kamto, Ndlr] ».
Lorsque mon confrere Dupont Moretti arrive au Cameroun il s’attend a trouver une dictature criminelle pure et dure. Mais deja a la demande du visa contrairement a ce qu’on lui avait dit, il ne rencontre aucune difficulte et son assistant et lui recoivent leur visa.
Lorsqu’il arrive au Cameroun depuis l’aeroport jusqu’a son hotel il ne trouve aucune scène de guerre. Au contraire il voit un peuple chaleureux qui vit en paix et dans l’allegresse generale, dans la joie donc.
A son hotel il zappe la tele et decouvre un pays en paix sur toutes les chaines.
Le lendemain, il va vers les autorites et ne rencontre aucune difficulte. Il s’attendait au pire. Il decouvre des autorites accueillantes et qui coopèrent avec lui.
L’acces a ses clients lui est facilite et la confidentialite de son entretien avec ses clients garantie. Bref contrairement a tout ce qu’on lui a raconte au sujet du Cameroun avant, il decouvre un pays different et une affaire purement judiciaire dans laquelle les droits de la defense sont scrupuleusement respectes.
Il s’offre le luxe de donner une conference publique sans observer les formalites legales de la declaration et n’est pas inquiete.
Il va meme jusqu’a faire ingerance dans les affaires internes de notre pays en suggerant que le president de la republique devrait discuter kamto ( ce n’est pas le role de l’avocat mais il a plaide qu’il est un mediateur), sans recevoir de remontrances.
Alors il comprend que l’affaire est cuite. Il fait profil bas et negocie. Entre les lignes il plaide la clemence et le pardon. Voila un brillant avocat! Il a bien
Compris que son client etait alle tres loin et avait franchi le rubicon. Bravo confrere.
Professionnellement Je te respecte. Au lieu de faire un saut dans le néant, mieux vaut negocier une porte honorable de sortie. C’est ici qu’un praticien du droit privé voit clairement ce que ne voit pas l’agrégé de droit public.
Me Jean de Dieu Momo