Lebledparle.com, KAT
Le continent africain a un peuple qui raffole de sports, et qui le prouve à chaque évènement sportif en Afrique ou dans le monde. Si le football est le grand favori des Africains, ce n’est pas le seul sport de prédilection, et le basket est aussi parmi les sports préférés des habitants d´Afrique.
Plusieurs joueurs nés en Afrique sont, d´ailleurs, passés par les rangs de la NBA, le championnat le plus importants de la « planète basket ». Le Nigérien Hakeem Olajuwon, vainqueur de la NBA en 1994 et 1995 avec les Houston Rockets, le Congolais Dikembe Mutombo, qui a joué 18 saisons et sélectionné 8 fois parmi les All-Stars, ou, plus récemment le Congolais-Espagnol Serge Ibaka, sont seulement quelques un des noms qui ont représenté le continent dans l´élite du basket mondial.
Ce n’est donc pas un hasard que la NBA ait annoncé en début 2019 la création d’une Ligue professionnelle d’équipes africaines, en collaboration avec la Fédération Internationale de basket-ball, la FIBA. Le plan initial, selon ce qui a été annoncé, est de commencer avec une Ligue de 12 équipes de différents pays, dont l’Angola, l´Égypte, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, l’Afrique du Sud et la Tunisie.
Les équipes seront choisies après un tournoi de qualification, et il n´y aura pas plus de deux équipes de chaque pays. Apparemment, l´ex-président américain Barack Obama, grand fan de basket-ball et qui a des liens étroits avec l’Afrique, aurait une participation directe avec les opérations de cette Ligue. Obama s´est même exprimé sur une vidéo qui a été transmise lors de l´évènement de l´annonce de la création de la ligue. « Si vous vous y mettez suffisamment d´efforts, vous serez récompensés à travers le sport », a dit Barack Obama dans cette vidéo.
La participation de la NBA et de la FIBA va inclure un support financier et un certain nombre de ressources qui veulent générer une croissance constante du jeu en Afrique, tout en formant des entraîneurs et des arbitres et en entrainant les joueurs. Le but est également de créer des infrastructures pour cette Ligue qui devrait commencer en 2020.
Il s’agit de la première fois que la NBA participe de la création d’une Ligue en dehors des États-Unis. Cela montre bien le potentiel économique qui peut être exploité en Afrique à travers ce genre d’initiative, qui peut avoir un grand effet multiplicateur et maximiser la professionnalisation du sport sur le continent. En attendant la création de cette Ligue, nous pouvons toujours profiter de la NBA, qui devient encore plus intéressante lorsque l’on fait des pronostics sur les matchs de play-offs.
« Nous sommes très heureux de travailler avec la NBA pour développer et implémenter une ligue professionnelle comme nous n´en avons jamais vu dans notre région », a déclaré le Directeur Exécutif pour l´Afrique de la FIBA, Alphonse Bile. « À travers la Ligue de basket-ball d´Afrique, nous pouvons fournir le meilleur environnement possible aux grands clubs et joueurs pour qu´ils puissent devenir de plus en plus compétitifs ».
Cette initiative ne peut qu’être bien reçue dans le continent africain. C´est exactement ce genre de mesure dont nous avons besoin, car non seulement elle investit dans le sport, une chose saine et qui a un impact positif dans la société en ouvrant des opportunités aux jeunes, mais elle attire également des investissements. Avec le nom de la NBA, plusieurs sociétés voudront sponsoriser ce projet. Simultanément, en suivant cet exemple, des initiatives et projets similaires seront créés pour d´autres sports.
Mais, espérons également que ce projet ne reste pas en une simple promesse. L’Afrique est habituée à entendre beaucoup de promesses pour des projets qui sont ensuite complètement abandonnés en raison d´un manque de capital, d´intérêt, ou simplement après les premières complications qui apparaissent normalement lors d´un projet en Afrique. Espérons que cette fois-ci ce sera différent et que dans quelques années nous ayons une ligue africaine forte avec une évolution dans le basket-ball africain. Reste à attendre les suites de la part de la NBA et de la FIBA pour suivre les prochains pas concrets.
