Le Fonds national de l’Emploi (FNE) et le groupement d’entreprises chargé de la construction du 2e pont sur le fleuve Wouri, »wouri » ont signé hier à Douala un protocole d’accord pour le recrutement du personnel nécessaire.
L’accord a été paraphé par Benjamin Kisso, directeur de l’agence régionale du FNE pour le Littoral,le représentant le Dg du FNE et Olivier Wastiaux, directeur administratif et financier de la société «Le Wouri», pour le chef du projet.
En fonction de leurs besoins, les interlocuteurs opérationnels s’adresseront au FNE qui désignera l’équipe la plus à même de répondre à ses besoins. Les services offerts par le FNE à la société «Le Wouri» dans le cadre du protocole, valable pour toute la période d’exécution du projet, sont gratuits. aSelon Benjamin Kisso, un guichet spécial consacré au 2e pont a été créé au FNE pour faciliter les procédures de recrutement.
Les travailleurs recherchés, entre 500 et 600, doivent exercer dans le bâtiment, les travaux publics (du simple manœuvre à l’ingénieur) et même certains travaux maritimes (scaphandriers etc.). «La liste des personnels sera remise au FNE d’ici la fin du mois pour les besoins prévisionnels d’emplois», confie Olivier Wastiaux. «Le Wouri» est constitué des entreprises Sogea-Satom, chef de file, Lavigne Chevron, Eiffage, Greisch, Soletanche Bachi.
Selon Olivier Wastiaux, la phase d’installation du chantier s’achève en novembre. Les travaux proprement dits pourront débuter et les premiers moulages de bétons pourraient intervenir dès janvier, précise-t-il.D’après, M. Wastiaux,une estacade, sorte de faux pont, sera érigée de façon provisoire.C’est à partir de là qu’on va travailler.Les commandes sont en cours pour le chantier,les grues,les centrales béton.
Le 2e pont, ouvrage très attendu, sera construit à environ 60 mètres de l’actuel. Son coût est estimé à 120 milliards de F. Durée prévisionnelle des travaux, 36 mois. L’ouvrage sera en béton précontraint pour permettre des portées plus importantes et un entretien limité.