Lebledparle.com, Marchelo TIENTCHEU
Cette fois, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) veut manifester pour la révision consensuelle du Code électoral avant les prochaines échéances.
Face à la presse ce jeudi 28 mars 2019 à Yaoundé, Me Emmanuel Simh, 3è vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est revenu sur d’organisation des prochaines élections locales (régionales, législatives et municipales).
Dans sa sorte au nom du MRC, il dénonce toute tentative «éhontée d’organiser des élections au Cameroun avant la fin de la sale guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest meurtries et endeuillées».
« Le MRC dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’ELECAM (organe électoral) et des complicités ignobles auprès des administrations publiques» a-t-il indiqué, rapporte Le journal Le Jour en Kiosque ce 29 mars.
«Le régime ayant insidieusement et malhonnêtement opté d’organiser les élections régionales avec un collège électoral illégitime et complètement acquis à sa fraude organisée», a affirmé Me Simh qui continue de demander la libération des leaders de son parti, emprisonnés et des discussions inclusives pour trouver des solutions définitives à la crise anglophone.
26 janvier… 06 avril
Dans sa sortie, il fait savoir Constatant que, si le RDPC (parti au pouvoir) a pu fêter son 34è anniversaire le 24 mars 2019, en occupant les voies publiques et les grands carrefours de villes et villages, l’avocat du MRC demande aux forces de l’ordre et aux autorités administratives d’accorder le même traitement à tous les partis politiques. «Le directoire du MRC instruit à tous les responsables des structures de base de ce parti, de déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Le MRC fait également appel aux partis de l’opposition et à la société civile pour une grande synergie d’action dans la revendication du respect des droits constitutionnels du peuple camerounais.
Ce 06 avril marquera un triste anniversaire pour le Cameroun, le putsch manqué de 1984. Ce 6 avril 1984, des membres de la garde présidentielle tentent de renverser Paul Biya du Pouvoir, deux après avoir succédé à Ahmadou Ahidjo.
