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Cameroun : Des hauts responsables de la Présidence de la République cités dans une affaire de corruption 

presidence de la republique du cmr

L’information a été rendue publique par l’Hebdomadaire d’Enquêtes, d’Analyses et de Sondages, L’indépendant, en kiosque ce 1er avril 2019.

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Présidence de la République du Cameroun – DR

Dans les colonnes de ce journal, l’on apprend que les enquêtes ordonnées il y a 15 ans par la plus haute hiérarchie étatique dans le cadre de la lutte contre les fossoyeurs de l’économie nationale à la présidence de la République sont arrivées à leur terme : « Les établissements Tola express, Bureautex LTD, Bulawah I bross, Njang and Ons, Awa system, Mbeng et Fils, Boyo express et Nkwain and sons, appartiennent tous à un traducteur en service à la Présidence de la République » ; révèle l’hebdomadaire dans son numéro en kiosque.

Ayant choisi l’anonymat, l’hebdomadaire indique qu’il existerait une complicité entre un haut responsable en service à l’Intendance des palais et résidences présidentiels (IPP) et ce traducteur.

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Pour étayer ses propos, le journal s’appuie sur le bon de commande administratif signé le 5 mars 2007, mais correspondant à la facture N° 001/2004 du 10 juillet 2004 pour le compte des établissements Nji and Mama. Du coup, il s’interroge sur la possibilité qu’un bon de commande puisse être émis trois années après la facture correspondante et deux années après la certification, la prise en charge et la liquidation de ladite commande.

Le Journal questionne aussi la possibilité qu’un procès-verbal de réception, soit signé pour Nji and Mama correspondant à la facture N° 001/2004 émise le 10 juillet 2004 en s’appuyant sur la circulaire N° 003/MINFI/B du 3 janvier 2005 portant instructions relatives pour l’exercice 2005 qui sera signée, 5 mois plus tard.

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Fort de ce constat, le journal affirme que les établissements Awa system, les Éts Asobacam sont dans la même situation que Nji and Mama. L’indépendant note que ce sont des : « établissements créés pour spolier le contribuable camerounais ». « Jouissent-ils d’un bouclier qui les met à l’abri du rouleau compresseur de l’Opération Épervier ? » s’interroge-t-il enfin.


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