Lundi noir pour de nombreux camerounais. Plusieurs personnes ont trouvé la mort ce lundi 8 avril 2019, dans un bus de transport de l’agence Transcam sur l’axe Kribi-Edéa et quelques heures après à Yaoundé où un bus de Garanti a causé une autre tragédie. Lebledparle.com vous en dit plus.
Plus tôt en matinée, on apprenait avec beaucoup de vive émotion, qu’un bus de 30 places de l’agence de transport routier Transcam est entré en collision avec un engin du même gabarit, au carrefour Elogbatindi à une soixantaine de kilomètres de Kribi en allant vers Edea.
Selon des informations recueillies le bus en question voulait éviter un nid de poule et a achevé sa course quelques mètres après, rencontrant un véhicule venant dans la direction opposée. D’après un bilan non officiel, l’accident a fait 4 morts et plusieurs blessés graves qui ont été conduits à l’hôpital régional d’Edea. Les autorités locales déplorent le nouvel incident enregistré sur cette voie.
Une panne de frein tue à Yaoundé
Plus tard en journée et cette fois à Yaoundé, c’est un bus de l’agence Garanti express qui a causé un autre drame. À en croire quelques témoins, le bus en provenance de Douala aurait perdu ses freins lorsqu’il s’apprêtait à dévaler la pente pour rejoindre le siège de l’agence et malgré les tentatives du chauffeur du bus pour redresser son véhicule, rien n’a pu être fait. Le gros porteur avait déjà engagé sa course folle, écrasant tout sur son passage. Les passagers du bus n’ont pas été touchés mais on déplore plusieurs blessés graves, des dégâts matériels et au moins trois morts. Un chauffeur de mototaxi et son client, et une dame qui tenait un comptoir de pose ongle en bordure de route ont ainsi perdu leur vie.
« Je revenais du centre-ville et j’ai vu deux taxis qui fonçaient sur moi à toute allure. J’ai pas compris pourquoi parce que ce n’est pas leur côté de la route. Lorsque j’ai levé la tête pour essayer de comprendre ce qui se passait, j’ai vu le bus qui arrivait j’ai essayé de manœuvré pour tourner, mais il n’y avait rien à faire », raconte Francis Bonga, un journaliste sinistré dans ledit accident. « La voiture est arrivé en vitesse. Les gens fuyaient, nous même ici on a fui pour se mettre à l’abri. Lorsque nous sommes revenus, il y’avait des corps étendus partout. Il y’avait des gens dans la poissonnerie. Ils ont aussi fui avant que le bus ne cogne le mur de devant. » raconte un autre témoin chez nos confrères de journal du Cameroun.