Le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, est résolu à mettre fin au transport urbain clandestin, qui est de plus en plus pratiqué au Cameroun.
Dans un communiqué récemment rendu public adressé aux opérateurs de transport routier urbain et périurbain, Ngalle Bibehe a annoncé la tenue d’une opération de sensibilisation dans le cadre de la lutte contre le transport urbain clandestin.
Le Ministère des Transports a déjà délimité les points focaux de cette sensibilisation. Dans la seule ville de Yaoundé, 20 sites de chargement clandestins ont été identifiés. Dans la ville de Douala, il y en a 14 de répertoriées.
Pour le département ministériel en charge des transports, il s’agit dans un premier temps, avec une approche pédagogique, de sensibiliser et éduquer les personnes concernées ce phénomène de transport urbain clandestin. Après cette phase, la répression prendra sera instituée.
À titre de rappel, au mois de mars dernier, Ernest Ngalle Bibehe avait entrepris de suspendre près de 88 compagnies de transport qui exerçaient dans l’illégalité.
Un constat réalisé, avait révélé que certaines parmi elles, fonctionnaient sans documents administratifs valables. « Un audit a été réalisé par les services techniques du ministère des Transports sur l’étendue du territoire national et il s’est trouvé que certaines agences évoluaient en marge de la réglementation en vigueur, dans la mesure où elles exerçaient leurs activités soit sans aucun agrément, soit avec des agréments expirés. Il est important de mentionner que l’exercice de l’activité de transporteur routier interurbain de personnes est régi par des actes législatifs et réglementaires », avait expliqué Nkendong Mbamone Divine, le Directeur des Transports routiers du Ministère au cours d’une interview accordée au quotidien Cameroon tribune.
Rendu donc au mois d’avril, le ministre des Transports a indiqué au cours d’une conférence de presse que 40 des 88 agences sanctionnées avaient entamé la procédure de régularisation de leur situation. 50 % de celles qui sont dans le viseur du Ministère, étaient encore à la traîne.