Dans la nuit du 19 au 20 mai 2019, est survenue à Maroua chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord, une explosion faisant un mort sur le carreau.
L’information est du directeur de publication du trihebdomadaire L’œil du Sahel, sur sa page Facebook.
Selon Guibaï Gatama, l’explosion dont les mobiles restent inconnus aurait fait plusieurs blessés, parmi lesquels, cinq graves, qui ont été conduits directement à l’hôpital du coin pour des soins.
Agence Presse Cameroun, qui traite également de cette information indique avec exactitude que « cette explosion a eu lieu aux alentours de 20 h, au niveau du pont vert, un bar VIP ».
Si les origines de cet incident restent encore non identifiées, l’on pointe déjà un doigt accusateur sur la secte terroriste Boko Haram, qui sévit dans cette partie du pays depuis près de 6 ans.
Approché par notre confrère, Christian Damamé, un pasteur à Maroua, explique : « les raids des terroristes se font rares, mais, ils existent toujours. Vous savez, dans mon église, j’ai accueilli de nombreuses familles qui arrivent de leurs villages et qui n’ont pas eu le temps de prendre quoi que ce soit. Ce sont pour la plupart, des pasteurs et leurs familles qui ont peur de rentrer chez eux, malgré la présence de notre armée… »
Une source militaire jointe au téléphone par ACP rassure que : « Depuis des jours, nous avons renforcé le dispositif sécuritaire, parce que nous avons encore quelques individus mal intentionnés qui s’amusent à ce petit jeu sournois. Ils pensent que comme les frontières ont de nouveau été ouvertes, ils ont le champ libre. Nous avons interpellé ceux qui nous paraissent suspects et je puis vous assurer que tout est parfaitement sous contrôle. Sans aucune crainte, les populations peuvent prendre part au défilé, nous veillons à leur sécurité… », peut-on lire chez notre confrère.
Pour y voir plus clair, une enquête a été diligentée pour déterminer les causes exactes de cet incident.