En déplacement à l’Hexagone depuis un peu plus de 24 heures, le président national du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) Cabral Libii, fera un exposé à l’assemblée nationale française selon, un communiqué de sa porte-parole Anne Feconde Noah Biloa, lundi soir.
Le leader du Mouvement 11 millions de citoyens est arrivé à Paris en France hier matin 03 juin 2019.
Selon son porte-parole qui a publié lundi soir un communiqué sur le déplacement de l’homme politique, le déplacement de Cabral Libii de « trois aspects importants » : La politique internationale, le déploiement du PCRN, la politique et investissements étranger au Cameroun.
Anne Feconde Noah Biloa annonce que son leader « rencontrera des sénateurs français,pour des échanges d’ordre politique ». Elle y entrevoit « des évocations de la question anglophone dans la mesure où la France a été au coeur du processus d’administration d’une partie du Cameroun sous tutelle des Nations-Unies ».
Elle annonce comme autre point névralgique de son déplacement français, la participation de Cabral Libii « au Forum Économique International sur le Développement de l’Entreprenariat et les Financements(FEIDEF) édition de 2019, qui se tient à Paris, du 07 au 08 Juin ». « Un des moments forts de cette rencontre économique sera l’exposé sous forme de discours qu’il fera le 07 juin à l’Assemblée Nationale française », précise la porte-parole.
Il informe en outre qu’ « il visitera des entreprises françaises des secteurs du transport aérien et de la technologie » et passera « sur des chaînes de télé et de radio (…) pour évoquer certains sujets importants de l’actualité camerounaise et internationale. »
En effet, le président du PCRN Cabral Libii est très attaché à l’étranger depuis son entrée en politique, et l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018. Il y a fait l’essentiel de sa campagne électorale à l’approche du scrutin présidentiel. Il y est allé également « rendre compte » après la présidentielle –pour laquelle il est arrivé troisième avec 6% des suffrages –, y passant plus d’un mois. Sur le terrain au Cameroun, loin des contestations post-électorales et les dénonciations des fraudes électorales, il continue de sensibiliser à l’inscription sur les listes électorales.