Occasion de rappeler les grands problèmes et fléaux qui menacent l’humanité afin d’amener les uns et les autres à adopter des comportements écoresponsables, la 47ème journée Mondiale de l’environnement a ouvert un boulevard de réflexions sur l’ensemble du globe.
Le chevauchement de la journée avec la fête du Ramadan cette année, va lui imposer un décalage de 24heures : c’est donc finalement jeudi, 6juin 2019, que la ville d’Ebolowa comme certaines, choisira d’observer la journée qui a pour thème cette année « Combattre la pollution de l’air ».
Les activités humaines, on ne nous le dira jamais assez, libèrent dans l’air des polluants divers. Ce sont entre autres : des gaz, des poussières, des particules en suspension, très nocifs pour l’homme, les animaux et l’environnement. Les polluants présents dans l’air sont alors gazeux ou solides, d’origine naturelle ou produits par les activités de l’homme.
A Ebolowa, certaines artères de la ville offrentun véritable exemple de ce qu’il convient d’éviter : c’est le cas de la route qui dessert le quartier Saint Cloud pris en otage par les producteurs de charbon, une activité génératrice de revenus très prisée dans la ville mais peu ou mal encadrée. A cela s’ajoute l’utilisation de vieilles voitures due à la conjoncture économique, l’utilisation anarchique des pesticides pour l’agriculture et la destruction des forets et espaces boisés.
Avec l’appui de l’association internationale de coopération coréenne, sous l’impulsion du maire de la Commune d’Ebolowa II, une marche de sensibilisation a mobilisé une centaine de jeunes sous la conduite des volontaires Coréens et une séance de collecte des ordures le long des axes de la ville a marqué de manière significative la journée.
Malgré ces efforts, beaucoup reste à faire, car Tous ces éléments contenus dans l’air provoquent l’aggravation et la recrudescence de certaines maladies, rendant vulnérables les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes fragiles.
Remédier à ce problème implique la participation de tous pour la migration vers des solutions communes : la migration vers des énergies propres, la bonne gestion des déchets, le traitement des fumées à la sortie des cheminées ; la protection des espaces boisés et des forets, faire un bon suivi des moteurs dans le secteur des transports et de l’usine, par exemple.