C’est du moins ce que révèle le bihebdomadaire Repères, en kiosque ce mercredi 19 juin 2019.
Selon ce confrère, des individus proches du président de la République souhaitant son départ imminent propagent de fausses informations sur ses collaborateurs de confiance pour l’obliger à les écarter et s’isoler par la même occasion.
Il s’agit en fait d’un double complot qui consiste selon le journal, à véhiculer des informations compromettantes incriminant certains proches collaborateurs du Président de la République Paul Biya, pour l’inciter à se débarrasser de ces derniers.
Le journal de Feu richard Touna présente comme principales victimes de ce complot, le Secrétaire General à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, et un certain Eran Moas de nationalité israélienne responsable de la sécurité rapprochée de Président.
Dans ce jeu trouble, dont on ne sait quel camp détient la vérité, des sources rencontrées par le Bihebdomadaire accusent Ferdinand Ngoh Ngoh d’avoir détourné une partie des fonds destinés à l’obtention de la libération des otages retenus par la secte islamiste Boko Haram. Ces dernières affirment également que des enlèvements ont été organisés en complicité par Eran Moas pour extorquer de l’argent au contribuable camerounais.
Toujours selon le bihebdomadaire Repères, Eran Moas ne serait que le paravent d’une cohorte d’Israéliens bien introduits dans le sérail et qui se livrent à des importations d’équipements miliaires, aux évasions fiscales et à des affaires louches nourries localement.
Tout cela couvert par le délégué général à la sureté nationale Martin Mbarga Nguélé précise le Journal. L’on apprend également dans les colonnes de ce tabloïde que la Garde Présidentielle, la Direction générale de la Recherche extérieure ont pactisé avec les Israéliens.
« Les Israéliens ont déjà tellement d’intérêts au Cameroun, qu’ils sont prêts à liquider le chef de l’État s’il le faut, pour placer celui qui va préserver lesdits intérêts. Les Américains et les Israéliens sont au courant des actes d’Eran Moas qui peut à tout moment faire entrer le Mossad au Cameroun. Bien qu’ils soient déjà dans leur ambassade à Yaoundé. Une source précise que la succession du chef de l’État les intéresse désormais », indique Repères.
Pour terminer, le journal Repères précise que les mêmes sources proposent les solutions suivantes pour contrer la menace israélienne ; le limogeage de Ferdinand Ngoh, de Martin Mbarga Nguélé et la résiliation du contrat avec les Israéliens qui protègent le chef de l’État depuis le début de son magistère. Dans le but ultime d’éloigner les principaux boucliers protecteurs de Paul Biya et ainsi l’atteindre plus facilement. Précise le journal.