Mardi 18 juin 2019 sur son compte Facebook, l’artiste musicien camerounais Saint Désir Atango s’est prêté au jeu de pronostics sur la fin du règne de Paul Biya.
« URGENT. Le soutien accordé à Mr Paul BIYA à la présidence de la République camerounaise s’achève le 21 juillet 2019 », a lancé l’artiste sur sa page Facebook.
Dans une tentative d’explication, l’artiste prétend que le chef de l’État serait soutenu à la tête de la République par des forces qui vont le lâcher dans un futur proche.
« Après le 21 juillet 2019, selon ses prises de décisions aux problèmes qui se présenteront, ses propres partisans et plusieurs patriotes commenceront à s’angoisser. Si rien ne va dans le sens de l’apaisement, de la réparation des préjudices et de la réconciliation, la situation deviendra incontrôlable, jusqu’à la chute de son régime et la mise en place d’une gouvernance équitable », explique-t-il en commentaire.
Une déclaration qu’il suscite de la joie chez certains internautes qui souhaitent voir cette prophétie s’accomplir : « Est-ce qu’il faut être un prophète pour comprendre que Paul Biya est sur sa fin ? », s’interroge un internaute.
« Je suis d’accord avec saint désir Biya est au soir de son règne et c’est visible tout va dans tous les sens, mais Atanga dis-moi. C’est qui le prochain élu de dieu ??? », lance un autre.
En guise de réponse, Saint Désir indique que « Le venin du dragon empêche encore au peuple, de reconnaître son messie, écoutez et vous le découvrirez par ses paroles, sa voix et son nom ».
D’autres followers voient en cette sortie de l’artiste, le début d’une démence : « Jusqu’ici je me demandais si tu jouissais encore de toutes tes facultés mentales aujourd’hui j’ai ma réponse. Tu as une araignée dans le plafond je confirme. Songuè a dit des choses semblables aujourd’hui il est porté disparu et chacun a sa chance vu la démence qui s’attaque à ton cerveau tu risques de finir mal », commente un internaute
Rappelons que cela n’est pas la première prophétie expérimentale sur Paul Biya. En avril 2018, le Pasteur Guy Parfait Songuè avait annoncé la mort du président de la République avant la tenue de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Mais jusqu’ici, rien n’a été réalisé.