Le 24 juin 2019, plusieurs quotidiens camerounais ont titré sur cette information à leur Une, présentant André Noël Essian, maire de la commune de Sangmelima comme un caillou dans la chaussure du RDPC.
Le journal L’avocat dans une enquête proposée dans sa parution du lundi 24 juin 2019, en page 6, 7, et 8 indiquait que « André Noël Essian menace de quitter le RDPC pour le MRC si Paul Biya ne s’exécute pas. Le pion de Mebe Ngo’o auraient mis les élites du Dja et Lobo sur écoute ».
Le même jour, le quotidien InfoMatin en page 3, révélait que le président de section RDPC Dja et Lobo1 était en rébellion contre Paul Biya : « Mercredi, André Noël Essian a ostensiblement boycotté la tenue de la réunion de la commission permanente départementale »
Dans sa grande Une, le journal L’indépendant quant à lui, a titré : « André Noël Essian, le rebelle qui poignarde Biya ».
Face à cet acharnement médiatique digne d’un complot, André Noël Essian a réagi dans un communiqué le 22 juin 2019, pour donner sa version des faits.
Dans sa sortie, l’homme politique accuse Louis Paul Motaze, ministre des Finances d’avoir commandité une campagne de diffamation à son endroit.
« (…) nous observons tous avec une grande déception depuis trois jours une campagne médiatique de dénigrement, d’insultes, de diffamation et de procès en sorcellerie commanditée par le camarade Motaze Louis Paul, chef de la délégation permanente départementale du comité central du RDPC dans le Dja et Lobo et le camarade Bekono Jean-Faustin, chargé de mission de ladite délégation permanente à l’endroit de notre section et de son président », peut-on lire.
En effet, lors d’une séance de travail des cadres du parti au pouvoir dans le département du Dja et Lobo, tenue le 19 juin 2019 à Sangmelima, présidée respectivement par Calvin Zang Oyono de la délégation permanente du comité central du RDPC dans le Dja et Lobo, et de Valentin Andja Ella, secrétaire général de la section RDPC de cette circonscription, s’est produit un incident.
Valentin Andja Ella a refusé de quitter la salle après le début des travaux, comme le lui intimaient les responsables présents. Ce dernier est resté catégorique malgré les tentatives d’intervention des forces de l’ordre. C’est ainsi que les discussions se sont achevées en queue de poisson. C’est ainsi que le maire Essian a été présenté par la presse comme instigateur de cette bourde.
André Noël Essian pense qu’il s’agit de manœuvres de M. Motaze, « son adversaire politique dans le département ».