Les informations parvenues à la rédaction centrale de Lebledparle.com font état de ce qu’un ex employé de l’entreprise de transfert des fonds Express Union est jugé coupable des faits d’abus de confiance vis-à-vis de son employeur.
Le journal Kalara en kiosque ce 9 juillet renseigne que deux ex employés de l’entreprise de transfert des fonds Express ont été interpelés pour une affaire de gestion.
Il s’agit nommément de M. Armand Blaise Kamguia, ancien directeur régional d’Express Union dans le Sud, M. Alain Chamford Nzeukoue, gestionnaire et de M. Germain Atangana, un passager qui s’est retrouvé innocemment et hasardeusement dans l’affaire.
Au terme de la sentence rendue par le tribunal de grande instance du Mfoundi, « les deux derniers doivent recouvrer la liberté les prochains jours. Ils ont été acquittés purement et simplement pour faits non établis », relaie le journal Kalara.
En ce qui concerne M. Armand Blaise Kamguia, « il a été jugé des faits d’abus e confiance vis-à-vis de son employeur. Il a écopé d’une peine d’emprisonnement ferme de deux ans. Il est également condamné à rembourser la somme de 200 millions de francs que lui réclamait son employeur. A cette somme s’ajoutent les frais de justice d’un montant de 53 mille francs qu’il devra verser au Trésor public», peut-on lire dans les colonnes du journal de Christophe Bobiokono.
Détenu à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé depuis le 21 aout 2017 en compagnie de ses co-accusés, le coupable y reste encire pendant quelques semaines.
Pour sa défense, rapporte l’hebdomadaire juridico-judiciaire, l’accusé avance qu’il avait été victime d’une agression en compagnie de son collaborateur Alain Chamford Nzeukoue, sur la route de Mbalmayo alors qu’il allait déposer de l’argent à Yaoundé où il avait embarqué le passager Germain Atangana en cours de chemin après avoir fait une première transaction à l’agence Express Union d’Ebolawa.
Selon nos confrères, l’accusé explique également qu’ils auraient été interpellés par des gendarmes Nsimalen qui « avaient confisqué leurs téléphones et pris place à bord du véhicule ». Rendu à la direction générale de la recherche extérieure, les hommes en tenue ont procédé à une fouille systématique.
Avant d’être reconnu coupable par les juges, l’accusé soutient avoir perdu la somme d’argent qui lui est réclamée au terme de cette fouille que puisqu’il « avaient été conduits puis abandonnés au quartier Olembé », relaie l’hebdomadaire.