Sur le plateau de Tour d’horizon ce 22 juillet 2019 sur la chaine de télévision Vision4, les quatre dinosaures de l’information se sont appesantis sur le limogeage du sélectionneur de Lions indomptables.
Pour le journaliste Ernest Obama, directeur de la chaine, le silence des autorités en charge du football camerounais depuis le départ du duo hollandais n’est pas hasardeux : « Depuis qu’on a limogé Seedorf, tu as entendu qu’il y a un appel à candidatures ? », s’est-il interrogé.
En guise de réponse, l’homme des médias explique que « C’est parce qu’il y a des batailles internes. La Fecafoot veut proposer son coach, le ministère a aussi son coach, c’est chacun qui vient avec son entraineur. Les circuits vont se mettre en place, et le combat sera rude ».
Selon lui, l’appel à candidatures qui sera lancé par le ministère des Sports ne sera qu’une formalité, car le coach est choisi d’avance : « Comme il faut respecter l’orthodoxie, on va dire qu’il y a l’appel à candidatures qui va prendre un mois, après on arrêtera une shortliste sur laquelle la fédération va faire des propositions que nous on préfère tel, le ministère tel, on va envoyer à la primature, et la primature va envoyer à la présidence et on aura un entraineur qui ne vaut pas grand-chose qu’on va nommer à la tête de l’équipe nationale et on sera battu », a-t-il laissé entendre.
Le journaliste regrette cependant la décision du ministre des Sports qui d’après lui a limogé précocement Clarence Seedorf, non sans proposer des palliatifs : « Monsieur Mouelle Kombi a pris une décision qui va nous couter cher jusqu’en 2021. Je suis tranquille, j’attends le coach qu’on va nommer. J’ai toujours dit qu’il y a des coachs nationaux comme Richard Towa, Martin Ntoungou Mpilé qui ont fait leurs preuves ».