in

Succession à la tête de l’État : Carole Tchatchouang parle « des manigances » des activistes de la diaspora

modestine carole

Le débat relatif à la succession de Paul Biya ne cesse d’envahir la place publique camerounaise. Taxé d’illégitime et vétuste, nombreux sont des Camerounais qui souhaitent savoir le président de la République au repos.

modestine carole
Modestine Carole Tchatchouang (c) Droits réservés

Pour y parvenir, les stratégies se multiplient. Le 24 juillet 2019, les activistes camerounais ont annoncé une réunion à Munich portant sur « l’urgence d’un dialogue national et d’une transition politique pour la paix et la réconciliation au Cameroun ».

Selon le Dr Modestine Carole Tchatchouang Yonzou, « ils se réunissent pour parler de transition politique sans se préoccuper de ce dernier et plus de 300 membres de son parti qui son entrain de croupir en prison ».

L’écrivain condamne l’attitude de ses compatriotes de la diaspora qui ne vise que l’intérêt personnel « C’est un vrai bordel dans la diaspora camerounaise en ce moment. Vous avez des gens qui ont réussi à se faire un nom et un peu de visibilité avec le nom de Maurice Kamto. Mais aujourd’hui, ils se réunissent pour parler de transition politique sans se préoccuper de ce dernier et plus de 300 membres de son parti qui son entrain de croupir en prison », regrette-t-ell.

Pour approfondir :   Extrême-Nord –Santé : Plan International Cameroon au secours des agents de santé communautaire

L’auteure de Mobilité sociale des femmes au Cameroun pense que « les activistes devraient plus tôt être entrain de réfléchir à la stratégie de résistance, comment faire libérer le président élu Maurice Kamto et allié, et comment renverser le régime dictatorial en place, ils sont plus tôt dans les débats sur la transition. Un peu comme si Paul Biya a annoncé sa démission du pouvoir ».

« Ce qui est encore plus drôle dans cette histoire c’est qu’ils sont même déjà entrain de se partager des postes de ministres ambassadeurs etc… Autrement dit, vous avez des gens qui se discutent déjà les postes de responsabilité du pouvoir de Paul Biya alors qu’il est encore bien en place. Bref, ils vendent déjà la peau du loup avant de l’avoir tué. Vous ne vous préoccupez même pas du sort de Mamadou Mota et de ses camarades d’infortunes enlevés depuis deux jours et qui sont probablement entrain de subir les tortures les plus inhumaines en ce moment », se désole-t-elle.

Pour approfondir :   Jean Paul Pougala appelle le gouvernement à interdire la diffusion du programme « Women Stories » sur Vision4

Elle termine en soutenant que « Ce genre d’embrouille ne peut vraiment arriver que dans un groupe plein d’oisifs et de chômeurs. Les amis, si ce n’est pas dans vos têtes que satan joue aux échecs, vous allez vous calmer et aller chercher du travail, car le combat n’est pas un boulot, mais un engagement patriotique et désintéressé pour le bien de son peuple. En d’autres mots, c’est un sacrifice, un don de soi pour aider l’humanité souffrante à avancer dans la bonne direction et œuvrer pour un monde meilleur. Tout porte à croire qu’on est encore ici face à une énième manipulation et distraction du régime pour éloigner le peuple des vrais enjeux qui consistent à le renverser. Mais, vous allez nous trouver, les vrais résistants sur votre chemin…!!! »


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Prison centrale Buea

Cameroun : Quarante-cinq personnes blessées au cours d’une nouvelle mutinerie à la prison de Buéa

Mbarga Mboa

Affaire Mbarga Mboa : Voici la version du ministre