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Hué par le peuple zimbabwéen, le président sud-africains nie l’existence de la xénophobie en Afrique du Sud

Cyrill Ramaphosa

Le chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa s’est rendu samedi aux obsèques de l’ancien chef d’État zimbabwéen, Robert Mugabe décédé à 95 ans à Singapour.

Cyrill Ramaphosa
Cyril Ramaphosa, Chef de l’État sud-africain

Alors qu’il s’apprêtait à rendre hommage à l’ancien maître du Zimbabwe au stade de la capitale Harare, Ramaphosa a été longuement hué par les zimbabwéens venues très nombreux assister aux funerailles.

« Je me tiens ici devant vous comme un frère africain, qui exprime ses regrets et présente ses excuses pour ce qui s’est passé dans mon pays », a formulé Ramaphosa après avoir repris la parole. Avant de poursuivre, « Ce qui s’est passé en Afrique du Sud va à l’encontre du principe d’unité du peuple africain pour qui les présidents Mugabe, Nelson Mandela (…) se sont battus. Je me tiens ici devant vous (…) pour vous dire que nous travaillons très dur pour encourager notre peuple à accueillir toute la population des pays africains. Les Sud-Africains ne sont pas xénophobes, ils n’ont rien contre les citoyens des autres pays ».

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Rappelons que les violences xénophobes qui secouent l’Afrique du Sud depuis un moment, ont déjà fait, selon les chiffres officiels, 12 morts, et d’importants dégâts matériels à Johannesburg.

Première puissance industrielle du continent, l’Afrique du Sud accueille des millions de migrants en quête de paix ou d’emplois. Selon des statistiques non officielles, plusieurs milliers de Zimbabwéens ont fui la répression et la crise économique qui sévissent dans leur pays pour se réfugier en Afrique du Sud.

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