in

Grand dialogue national : Jean de Dieu Momo dit NON à la pression américaine qui se dessine

Cohen

L’annonce du « grand dialogue national » faite par Paul Biya, bien que saluée par la majorité, essuie les critiques de certaines personnalités étrangères ; ce qui provoque le courroux de Jean de Dieu Momo.

Cohen
Hermann Cohen (c) Droits réservés

« Les masques tombent. Ceux qui sont contre le dialogue se signalent déjà. Ils ont un agenda caché que nous ne connaissons pas. Mr Cohen de quoi vous mêlez vous de nos affaires. Si vous ne pouvez pas aider au dialogue le mieux est de vous taire. Quand vous avez divisé berlin en deux soit berlin est et berlin ouest comme on l’a fait au Cameroun en 1961, est-ce que vous pouvez encourager le peuple allemand réuni à faire sécession ? Pourquoi vous aimez tout saccager dans le monde ? », a répondu Jean De Dieu Momo à Hermann Cohen ce dimanche 15 septembre 2019 sur sa page Facebook.

Pour approfondir :   Martin Camus Mimb : « Aboubakar Vincent a donné une piste de règlement au problème André Onana »

En effet, le 13 septembre 2019, Hermann Cohen, ancien secrétaire d’Etat adjoint américain, chargé de l’Afrique, a voulu remettre en question le « grand dialogue national » annoncé par Paul Biya le 10 septembre 2019 puis approuvé et attendu par la grande majorité aussi bien sur le plan national qu’international.

« En offrant un dialogue national pour mettre fin à la Violence, le président Biya a, pour une première fois, reconnu la légitimité des rebelles anglophones qui luttent pour la séparation politique », a déclaré l’homme d’Etat américain sur BaretaNews le 13 septembre 2019.

Contrairement à Ni John Fru Ndi qui suggère que le dialogue se tienne entre Camerounais, l’Américain pense plutôt que l’apport des Etats Unis d’Amérique serait indéniable dans la résolution des conflits actuels au Cameroun.

« Je crois qu’un médiateur international, de préférence américain, accélérait la fin e la violence », a-t-il affirmé.

Rappelons que le grand dialogue national initié par l’homme du 6 novembre 1982 sera présidé, dès la fin de ce mois, par le Premier ministre, chef du gouvernement Chief Joseph Dion Nguté, originaire du Sud-Ouest.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Cyrill Ramaphosa

Hué par le peuple zimbabwéen, le président sud-africains nie l’existence de la xénophobie en Afrique du Sud

Dieudonne.jpeg

Dieudonné Essomba : « Que ce soit dans un pays fédéral ou dans un pays unitaire, on regroupe toujours les gens qui se ressemblent »