Ce mercredi 18 septembre 2019, Cabral Libii était invité à la Radio Balafon. Parmi les problématiques abordées, il n’a pas hésité à éclairer la lanterne des auditeurs sur l’origine des griefs que lui adresse aujourd’hui le Pr Nkou Mvondo.
Dans ses ressentes sorties médiatiques, le Pr Prosper Nkou Mvondo avait traité son « fils » Cabral Libii de « roublard » parce que celui-ci avait décidé de se démarquer du parti Univers qu’il représentait à l’élection du 7 octobre 2018.
Son autonomie visait à obtenir les documents officiels de sa propre formation politique, le Parti camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), créée depuis 2003.
A la radio Balafon, le patron du Mouvement 11 millions, a tenu à préciser la version originale des faits à la suite des réponses des membres de son parti qui lui sont restés fidèles notamment Armand Okol.
« Il y en a effectivement qui ne sont plus avec nous. C’est absolument vrai. D’abord ici dans la ville de Douala, il y a eu une démission en cascades à un moment », regrette le juriste.
Ces démissionnaires n’étaient pas surtout désœuvrés après car ils étaient attendus à une reconversion.
« D’ailleurs, les démissionnaires sont devenus longtemps avant l’éclatement de l’affaire Univers, les responsables du parti Univers une fois qu’ils avaient démissionné de 11 millions et le professeur était venu les installer ici à Douala », relate le président du PCRN.
Ayant constaté cette dislocation, Cabral Libii à abordé le président du parti Univers pour savoir de quoi il en ressortait.
« Bon à l’époque j’avais essayé de comprendre. Évidemment il m’avait été rappelé que chaque organisation était autonome et que les démissionnaires de l’une des organisations pouvaient devenir les responsables locaux de l’autre. Ce que j’ai accepté », se rappelle-t-il.
Grande est donc la surprise du candidat 3ème à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 qu’il soit qualifié de tous les noms d’oiseaux.
« Je ne comprends d’ailleurs pas que plus tard, on ne veuille plus assumer la réponse qu’ion m’avait donnée à l’époque », s’est étonné l’homme politique.